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Dakpê Sossou, le Maire de la Commune de Lokossa, lors du Sortie officielle du parti des Forces Démocratiques Unies. Cotonou, le 14 mars 2015 au Palais de Congres |
Décidément la disparition depuis 2010 de l’ancien cadre du ministère de l’économie et des finances, Pierre Urbain Dangnivo peine à quitter l’actualité nationale. Alors qu’une accalmie momentanée entoure le dossier depuis quelques mois laissant la famille du disparu dans le désarroi, l’honorable Dakpè Sossou relance le dossier à travers une question orale adressé au gouvernement qui devra apporter la lumière sur les réelles raisons de la suspension du procès.
‘’Jusqu’à quand la réouverture du procès de l’affaire Dangnivo, le flou entretenu autour de ce dossier n’exhibe-t-il pas un secret d’Etat et quel citoyen dont le cadavre a été exhumé en 2010 à Womè dans la commune d’Abomey-Calavi, telles sont en substance, les trois questions adressées au gouvernement par l’honorable Dakpè Sossou. En effet, entamé en 2015 pour faire la lumière sur l’assassinat ou l’enlèvement de Pierre Urbain Dangnivo disparu dans des conditions mystérieuses, le procès tant attendu par le peuple Béninois est suspendu pour ne plus jamais reprendre. On pourrait dire, alors que des déclarations impliquant plusieurs autorités sont faites, surtout par le sieur Alofa Codjo Kossi, principal présumé assassin. L’exception d’inconstitutionnalité soulevée par la partie civile qui a demandé cette suspension est-elle le motif majeur de la non réouverture dudit procès jusqu’à présent? Trois questions sont ainsi adressées au gouvernement par l’honorable Dakpè Sossou pour éclairer l’opinion sur cette requête.
Charles HONVOH
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