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Suite à la sortie médiatique des avocats d’Ajavon dans le dossier des 18 kg de cocaïne
Publié le mercredi 26 avril 2017  |  L’Opinion Aujourd’hui
Marcellin
© aCotonou.com par CODIAS
Marcellin Laourou Sécrétaire Général du SYDOB, lors de l` Assemblée Générale extraordibaire de l`administration des douanes pour examiner la situation déléltėre qui prévaut au sein de leur administration.
Jeudi 21 mai 2015. Salle de conférence de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects.




Le capitaine relève des contre-vérités, qui ne visent qu’à embrouiller l’opinion
Il persiste et signe : <>
Nous ne sommes pas encore à la veille de l’épilogue de l’épineux dossier de 18 kg de cocaïne. Suite à la sortie médiatique des avocats de Sébastien AJAVON, nous avons joint au téléphone le capitaine Marcellin Laourou, qui n’a eu aucune difficulté à relever des contre-vérités, dont la finalité est de faire du dilatoire sur le dossier, pour embrouiller l’opinion. Voici quelques morceaux choisis.
Qu’il vous souvienne, dans sa déclaration sommaire, le chef brigade spécial du port, Marcellin Laourou avait bien dit que c'est conformément à l'article 16 de l'arrêté 1069 que l'enregistrement vaut admission sur le Terminal à Conteneurs. En outre, en ce qui concerne le conteneur dont le navire a été changé, il avait précisé que le fait de changer de navire ne pose pas problème ; mais c'est le fait de n'avoir pas informé la douane, 8 jours après l'arrivée du navire, qui est une infraction. Aussi avait-il ajouté que c'est le document de la SEGUB qui stipule qu'on ne peut pas saisir le BACT, sans échange documentaire. Par ailleurs, il avait invité la société manutentionnaire COMAN SA à venir donner sa part de vérité. Pour qui avait bien suivi le capitaine Laourou, contrairement aux allégations des avocats de Sébastien Ajavon au cours de leur sortie, le chef brigade spécial du port n’avait jamais dit que le navire a quitté le Brésil, et a pris par Lomé, pour aller au Nigeria. Plutôt, que le trajet initial du navire annoncé est : Paranagua (Brésil) - Las Palmas (Espagne)_ Lomé et Cotonou. Mais au finish, il a changé de trajet. Après Las Palmas, au lieu de Lomé, le navire est allé au Nigeria, et qu'en matière de renseignement, en ce qui concerne la drogue et les substances psychotropes, cela est déjà suspect, et amène à mettre le navire sous surveillance. Aussi avait-il fait observer qu'en cas de non conformité de plomb, il y a une procédure spéciale ; et que c'est une équipe constituée des principales personnes qu'ils ont citées. Curieusement, du conteneur de plomb non conforme du 21 novembre 2016, les avocats ne disent rien.
Le capitaine Laourou enchaîne alors les interrogations, pour dénoncer du dilatoire de la part de ces avocats : « Pourquoi le manutentionnaire (COMAN SA) n'a pas été interrogé, avant d'affirmer que ce sont les services de l'Etat qui ont mis la drogue ? Car, il y a eu bel et bien vu à quai, conformément à la Demande de Transfert Import (DTI) produite par la SEGUB. Jusqu'à aujourd'hui, la Société SOCOTRAC a-t-elle écrit pour informer la douane des changements, en ce qui concerne le 2ème conteneur fouillé ? En plus, par rapport au fait que les avocats disent que j'ai écouté les déclarations de MSC au tribunal, c'est archi faux. Car les témoins étaient isolés et les portables confisqués. Nous avons été écoutés séparément. L'un ne pouvait pas entendre la déclaration de l'autre. Il n'y a donc pas eu confrontation pour que je sache ce que les autres ont déclaré ».
Voilà qui est clair, et qui appelle, de la part de la défense du président Ajavon, un argumentaire plus pertinent et pointu. Sinon, rien n’ébranle encore le chef brigade spéciale du port, dans ses charges essentielles contre Sébastien Ajavon.
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