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Célébration de la Fête du 1er Mai 2017: Le gouvernement reçoit le cahier de doléances des syndicats, des remous sociaux en vue
Publié le mardi 2 mai 2017  |  L`événement Précis
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© Autre presse par DR
Le premier gouvernement du Président Talon




Le «Groupe des six » (G6) de la Bourse du travail présente ses revendications pour les 12 prochains mois à venir. Il s’agit de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin) de Noël Chadaré, de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) de Anselme Amoussou, de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), de Moudassirou Bachabi, de l’Union Nationale des Syndicats du Bénin (UNSTB) de Emmanuel Zounon, de la Centrale des Syndicats Unis du Bénin (CSUB), de Christophe Houéssionon, de la Centrale des Syndicats des Secteurs privés, Parapublic et Informel du Bénin (CSPIB) de Christophe Dovonou. Ils étaient face à la ministre du travail, de la fonction publique et des affaires sociales, Adidjatou Mathys à qui, ils ont transmis leur cahier de doléances dans le cadre de la célébration de la Fête internationale du travail. C’était ce lundi 1er mai 2017 à l’Infosec. A cet effet, c’est le secrétaire général de la Csa-Bénin, Anselme Amoussou qui a porté la voix du « G6 » pour livrer le contenu du cahier de doléances. De sa lecture, on peut lire à travers le document, une cinquantaine de revendications qui varient selon les secteurs et les syndicats. Elles reposent essentiellement sur le secteur parapublic et privé, ensuite le secteur public et administration territoriale, et enfin les revendications transversales. A la suite, des doléances exposées, Anselme Amoussou n’est pas allé du dos de la cuillère pour mettre l’accent sur un certain nombre de faits au gouvernement. Il a insisté sur les questions de respect des libertés publiques chèrement acquises suite à de grandes luttes et sacrifices. C’est à ce sujet qu’il a invité le gouvernement à œuvrer strictement à leur respect en ne tombant guère dans les actes attentatoires. Il n’a pas occulté de mettre l’accent sur la question du pouvoir d’achat des travailleurs qui est actuellement en chute libre. « Si rien n’est fait, les remous sociaux sont en téléchargement », a laissé entendre le porte-parole, Anselme Amoussou, sous un ton combatif. Des propos soutenus par son collègue de la Cosi-Bénin, Noel Chadaré. En prélude à la lecture du cahier de doléances à l’autorité, Noel Chadaré s’est fait le devoir de faire les mises en garde des organisations syndicales au gouvernement. Il a souligné le problème qui révolte actuellement le plus les travailleurs, et qui pourrait conduire au débrayage de l’administration publique, les jours à venir. Pour lui, il est inadmissible qu’on soustraie 8% au lieu de 6% sans leur avis comme taxe du salaire des travailleurs comme cela a été le cas ce mois d’Avril, dans un contexte où « le gouvernement crée des taxes exorbitantes et ne pense pas à l’amélioration des salaires ». Au regard de ce tableau obscur, Noel Chadaré annonce la fin de la période de grâce et il faudra aller aux actes désormais. Il exige la rétrocession immédiate des 2% retenus.
La ministre Adidjatou Mathys en sapeur-pompier
« Le gouvernement entend poursuivre le dialogue avec les partenaires sociaux que vous êtes tout en programmant la satisfaction de vos doléances parce qu’elles sont parfois si nombreuses que le gouvernement ne sait pas par où commencer et face à quels moyens », a confié, dans ses propos liminaires, la ministre Adidjatou Mathys. Elle a, par la suite, rassuré les centrales de ce que la préoccupation majeure du gouvernement est de construire le développement du Bénin, pour en faire dans quelques années, une grande nation, une nation belle et prospère. L’autorité a saisi l’occasion pour annoncer aux centrales, certains projets du gouvernement en perspectives. Après un rappel de certains faits, elle a invité ses vis-à-vis à dépassionner le débat, lors des négociations afin de mieux aborder les problèmes. « Je vous remercie pour n’avoir pas pratiqué la politique de la chaise vide. Cela témoigne de l’importance que vous accordez au dialogue social », s’est-elle réjouie. Il faut noter que la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (Cstb) de Paul Essè Iko n’a pas répondu à l’invitation de la ministre.

Emmanuel GBETO
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