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Session d’assises 2017/ Dossier placement d’argent : Pas d’avancée dans l’affaire Icc-Services
Publié le mardi 2 mai 2017  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
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Il n’y a pas encore de vérité dans l’affaire Icc-Services. Les victimes de la plus vaste escroquerie qu’a connue jusque-là le Bénin devront prendre le mal en patience. Le vendredi 28 avril dernier, l’affaire inscrite au rôle de la première session d’assises de 2017 du palais de justice de Cotonou n’a pas connu d’évolution.

La justice peine toujours à établir les responsabilités dans l’affaire Icc-Services. La semaine écoulée, la cour d’assises de Cotonou a dû renvoyer le dossier à une session ultérieure face aux incohérences soulevées par la défense.L’ancien Procureur général, George Constant Amoussou comparaissait ce vendredi. Il lui est reproché « complicité d’escroquerie par appel public à l’épargne et placement irrégulier d’argent et complicité d’infraction à la réglementation des institutions mutualistes ou coopératives ». Ses avocats ont relevé des défauts de chronologie dans la procédure et des insuffisances à la qualification des faits. Pour Mes Alfred Pognon, Yves Kossou et Dine Moustapha, les faits reprochés à leur client sont nuls. Ils ont dénoncé le non-respect du principe de la présomption d’innocence et de la violation des droits de la défense. A entendre la défense, George Constant Amoussou en tant qu’ancien Procureur de la République, n’a pas bénéficié d’une juridiction exceptionnelle conformément aux dispositions du Code de procédure pénale. Elle trouve par ailleurs illégale la détention de son client. Selon elle, pour les faits reprochés à l’ancien magistrat, la détention ne devrait intervenir qu’en cas de récidive. Mieux, les avocats ont déploré que l’on accuse George Constant Amoussou de complicité d’escroquerie en tant que procureur général alors que les faits ont eu lieu avant sa nomination. « Il y a de la manipulation », ont-ils conclu. La présidente de la Cour, Célestine Bakpé n’a pu aller loin face aux dénonciations de la défense. Elle s’est en effet résolue à reporter l’audience. George Constant Amoussou n’a pas comparu ce vendredi seul. On comptait également dans le box des accusés, Emile Tégbénou et Nicolas Houngbèmè, deux dignitaires présumés du réseau mafieux Icc-Services.

M.M
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