Commune d’Abomey-Calavi: discorde entre les zémidjans et la mairie

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Publié le mardi 2 mai 2017 | Nord Sud

© Autre presse par DR
Taxi communaux ,communément appelés "Zémidjan"

Depuis quelques jours, l’Union pour la Défense des Conducteurs de Zémidjan du Bénin (l’UDCOZEB), manifeste son désaccord face à un arrêté communal visant la réorganisation du transport à deux roues.

Le nœud de la discorde entre autorités communales et conducteurs de taxi moto est l’arrêté du 31 janvier dernier, qui doit prendre effet en début de ce mois de mai. Ce dernier instaure la création d’un comité de gestion du transport à deux roues et le port d’un nouveau maillot bleu au lieu du traditionnel jaune commun à Calavi et à Cotonou.

Deux mesures auxquelles s’oppose l’UDCOZEB l’un des sept 07 syndicats de zémidjans de la commune, qui se réclame, le plus grand syndicat de zémidjans d’Abomey-Calavi. Autre motif du rejet de l’arrêté, l’UDCOZEB ne serait pas dans le bureau du nouveau comité installé par la mairie.
« Ce comité exclut les conducteurs de taxi moto de l’UDCOZEB. On n’est pas membre du bureau. Or c’est nous qui sommes les vrais acteurs. On a dit qu’on va changer le maillot jaune pour la couleur bleue. Qui dit Calavi, dit Cotonou, il n’y a pas de séparation. On a tout dit, ils n’ont pas voulu nous comprendre », a laissé entendre Hospice Kounoudji, président de l’UDCOZEB section Abomey-Calavi.

Le comité est présidé par le maire lui-même. C’est une œuvre de l’Administration. Mais nous ne pouvons pas le faire seuls. C’est pour cela que nous avons mis tous les sept (07) syndicats comme membres. Avant que nous ne sortions l’arrêté nous avons discuté de tout cela. Et 6 des 7 syndicats ont dit qu’il faudrait que nous ayons la couleur bleue. Mais le seul syndicat, l’UDCOZEB, pour lui, Abomey-Calavi et Cotonou sont les mêmes », a expliqué Elie Mevo, Directeur des ressources financières et matérielles de la mairie d’Abomey-Calavi. Mais la discorde persiste, puisque les responsables de l’Union pour la Défense des Conducteurs de Zémidjan du Bénin, estiment qu’un changement de couleur n’est pas opportun. Vivement donc qu’un terrain d’entente soit rapidement trouvé entre les deux camps.