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CEDEAO : la société civile dénonce les ‘’tracasseries policières’’ dans la zone
Publié le samedi 6 mai 2017  |  APA




Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le président de la plateforme des acteurs de la société civile du Bénin, Aurélien Komlan Attinékla, dénonce, dans un entretien avec APA, les tracasseries qui entravent, selon lui, à la libre circulation des personnes dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

A la faveur du dialogue multi-acteurs sur les forces motrices du commerce intra-régional en Afrique de l’Ouest tenu, à Abidjan, mercredi 26 et jeudi 27 avril derniers, le président Aurélien Komlan Attinékla a mis en cause ‘’la persistance des tracasseries policières’’ sur les routes de l’espace ouest-africain.

Pour arriver à Abidjan, par la route, en provenance de Lagos au Nigéria, ‘’une équipe de la société civile a apprécié les difficultés de la libre circulation des personnes dans notre zone’’, dit-il.

‘’Cette expérience, par la route, nous a montré qu’il y a toujours des tracasseries policières, des gendarmes et douaniers qui ne facilitent pas la libre circulation des citoyens de la CEDEAO’’, dénonce M. Attinékla ajoutant qu’il y a ‘’des tracasseries inutiles pour lesquelles les usagers sont obligés de payer, indûment, de l’argent’’.

Ce phénomène, poursuit-il, est ‘’infernal dans les pays anglophones’’ que les pays francophones de la zone. ‘’Même si nos collègues signalent quelques rares cas dans les pays francophones, il faut souligner tant au Nigéria qu’au Ghana, c’est catastrophique’’, s’insurge Aurélien Komlan.

‘’A chaque poste, les contrôles sont exorbitants et les policiers, gendarmes et douaniers demandent de l’argent même si vos pièces sont à jour. Cet état de fait ralentit énormément la libre circulation et affecte le processus de l’intégration’’, déplore le président de la plateforme de la société civile du Bénin.

Pour M. Attinékla, cette question ‘’doit bénéficier d’un engagement politique très fort de la part de nos Etats sinon l’intégration tant prônée par les autorités risque d’être un vœu pieux’’, conclut-il.

HS/ls
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