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Conflit domanial à Lissèzoun: Le terrain de sport du Ceg2/Bohicon objet de litige
Publié le jeudi 18 mai 2017  |  Le Matinal
Le
© Autre presse par DR
Le palais de justice de Cotonou




D’ici quelques semaines, les milliards engloutis dans le scandale de l’eau, Ppea II, seront une histoire ancienne. Mais, après le non-lieu prononcé par la Justice, beaucoup s’inquiètent des conséquences des nombreux scandales restés impunis et non élucidés jusque-là.
Nombre d’esprits étaient restés incrédules, et s’étaient échauffés face au non-lieu advenu dans ce qu’il reste de l’affaire Ppea II, qui avait tant défrayé la chronique. C’était l’un des derniers épisodes nauséabonds de la fin délétère des deux mandats Yayi. Le choc ressenti à l’annonce du non-lieu est d’autant plus violent que ce scandale qui avait beaucoup ému en son temps. Notamment, par sa forte ressemblance à un crime crapuleux et pervers, mais surtout, en raison de la misère des populations auxquelles les forages d’eau étaient destinés. Selon les indiscrétions, et toute proportion gardée, près de deux milliards de francs Cfa étaient ainsi partis en fumée, suite aux mauvaises pratiques et à la mauvaise gestion de certains cadres béninois. Plus grave, l’argent du Ppea II était d’origine hollandaise, appartenant donc au contribuable néerlandais. Y toucher, était synonyme d’un éhonté crime de lèse-majesté. La dignité humaine et le sens de la fierté et de l’honneur devraient, dans le cas d’espèce, être une occasion pour ne pas franchir le rubicond. Cela avait d’ailleurs créé une retentissante crise diplomatique entre les deux pays. Les Hollandais, peu enclins à ces excès de grivoiseries et de filouteries, avaient purement plié bagages. Laissant les politiques béninois continuer de végéter dans leurs tares. Accusé numéro 1 du « Ppea II gate », le ministre de l’Energie, devenu député, Barthélémy Kassa. Il avait, à corps défendant et à force de ruses, assuré sa propre défense, évitant de justesse la levée de son immunité, afin de ne pas faire face aux poursuites judiciaires. La prouesse de Kassa, qui n’était pas un premier venu, c’était d’avoir fait comprendre, à qui de droit, qu’il ne tomberait pas tout seul, encore moins se laisser sacrifier sur l’autel des intérêts sordides du Prince. Pour lui, l’ancien argentier, Komi Koutché et le président d’alors devraient être aussi interpellés. Ce qui a marché. Il n’avait pas été inquiété outre-mesure.
Classés sans suite ?
C’est cela le charme de la politique : réussir à ameuter la foule et faire fuir les ennemis. Le coup du sort ou coup de pouce, à lui donné, par le juge, l’aidera à définitivement passer l’éponge sur cette cauchemardesque affaire. Il ne lui restera que l’enfer de la conscience. Car, s’il est facile d’échapper à la justice des hommes, la conscience reste la pire des prisons. Lui et ses compères s’y débattront comme le diable dans le bénitier. Mais, au-delà du cas Kassa, et de ce non-lieu, quelles en sont les conséquences ? Les autres scandales commis sous le régime défunt, devraient logiquement, rester sans suite, et leurs auteurs impunis. Il reste que, pendant longtemps, sommeilleront encore dans les mémoires des Béninois, les scandales aussi rocambolesques que les affaires Cen-sad, siège du Parlement, Icc services, Dangnivo, les avions présidentiels, Maria-Gletta, machines agricoles, la Table ronde de Paris, les balles reçues par Martin Assogba, Nocibé, etc.
W.N
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