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Crise à la Rb : Les frondeurs font déjà leur mea culpa
Publié le mercredi 24 mai 2017  |  Matin libre
Georges
© aCotonou.com par CODIAS
Georges Bada, maire de la commune d`Abomey Calavi lors de la Passation de charge à la tête de la mairie d`Abomey-Calavi.
Abomey-Calavi le 03 septembre. Passation de service entre le maire Partice Houssouguede et le maire Georges Bada




Quelques heures après leur holdup politique ayant abouti a l’éviction du Président Léhady Soglo de la tête de la Renaissance du Bénin, les putschistes du parti regrettent déjà leurs actes et se disent prêts à demander pardon au président d’honneur dudit parti, Nicéphore Soglo. C’est leur président par intérim désigné, Georges Bada qui l’a exprimé hier dans une interview accordée à la radio Océan FM. Georges Bada a avoué que leur démarche est cavalière dans l’acte posé : « Le leader charismatique a vraiment raison de s’indigner contre la manière cavalière dont les choses se sont passées », a reconnu le chef de file des frondeurs. Il s’engage donc à présenter ses excuses à Nicéphore Soglo : « Nous allons présenter notre mea culpa au président d’honneur », promettra-t-il. Georges Dada a par ailleurs affirmé à la suite du président Nicéphore D. Soglo, que personne ne peut prendre la Renaissance du Bénin : « Personnes ne veut prendre la Renaissance du Bénin », a-t-il rassuré. Il s’engage enfin à sauvegarder l’unité du parti «Nous voulons rester un et un. Il n’y aura pas de bicéphalisme », indiquera-t-il. Au demeurant, les déclarations du maire Georges Bada viennent ainsi confirmer les prédictions de votre quotidien Matin Libre qui, déjà dans sa parution d’hier mercredi qualifie cet acte de « projet mort-né ». Et si l’on s’en tient aux propos de ce dernier, Léhady Soglo reste et demeure le président légal et légitime de la Renaissance du Bénin.

« Les choses sont allées très vite. On ne peut continuer à voir les choses se pourrir et ne pas réagir et donc c’est pour ça qu’aujourd’hui, 21 membres du bureau politique ont pris la responsabilité de décharger l’ancien président. Ce qui du reste n’est pas la première dans nos habitudes. J’ai été secrétaire exécutif national du parti, et je sais exactement que jusque là, les procédures sont respectées, et la légalité également est respectée. Il faut simplement une majorité pour les décisions du bureau politique, et cette majorité aujourd’hui, nous avons dit que les décisions sont valables, il faut nécessairement croire qu’il y a malaise au sein de notre parti. La porte de sortie c’est peut-être cette manière cavalière que nous avons jugé utile afin de mettre chacun devant sa responsabilité parce que nous ne voulons pas être des acteurs inactifs et qui voient mourir les choses. Depuis la fin des élections présidentielles nous ne nous sommes pas revus pour faire le point de la situation, afin d’orienter nos militants.

…. le leader charismatique a vraiment raison de s’indigner contre la manière cavalière dont les choses se passées mais, vous savez, dans la vie il faut savoir prendre les responsabilités qu’il faut et quand il le faut, pour ne pas laisser pourrir les choses. Mais, personne ne veut prendre la Renaissance du Bénin. Nous allons présenter notre mea culpa au président d’honneur. Rien n’est jamais parfait dans la vie, mais reconnaissons également avec le groupe majoritaire aujourd’hui du bureau politique, qu’il y a malaise au sein du parti.

Disons que nous conduisons les militants vers le congrès, en vue d’entériner cette décision prise par le bureau politique parce que vous savez, l’exclusion est provisoire jusqu’au congrès. Disons que nous attendons l’arrivé de notre maman la présidente Rosine Vieira Soglo, afin de déterminer ces dates ensemble. Nous voulons rester un et un. Il n’y aura pas de bicéphalisme, parce qu’aucun bureau politique ne peut s’ouvrir sans notre majorité et cette majorité des membres, c’est ceux que vous appelez aujourd’hui les frondeurs qui veulent l’unité, qui veulent la clarté, dans la gestion ».

Thomas Azanmasso
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