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Non sélectionné parmi les nouveaux inspecteurs généraux : Un commissaire fâché contre Yayi
Publié le mardi 26 fevrier 2013   |  lapressedujour.net




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L’homme était presque en larmes quand il exprimait sa désolation, hier lundi 25 février 2013, pour n’avoir pas été sélectionné parmi les quatre nouveaux inspecteurs généraux de police alors qu’il le mérite. Au Président de la République, le commissaire Alfred Sohou a dit ne pas comprendre pourquoi il a été écarté des promus. M. Sohou va même jusqu’à soupçonner l’entourage de Boni Yayi.

Le commissaire Alfred Sohou n’était pas de la cérémonie de port de galons aux quatre nouveaux inspecteurs généraux d’hier, lundi 25 février 2013, présidée par le Chef de l’Etat en personne. Une situation qui vient en ajouter à ses peines depuis qu’il a été rendu public les identités des quatre nouveaux promus. «C’est un sentiment de profonde douleur, d’indignation et de stupéfaction qui m’anime depuis la publication de ce qui se dit depuis hier (Ndlr : dimanche 24 février). Je suis commissaire de police. Je me rends compte avec une profonde amertume que malheureusement le sort continue de s’acharner contre moi. Sinon, quel péché ai-je commis pour subir une telle humiliation», se demande le commissaire Sohou qui ne s’est pas empêché de raconter le film de ses déboires. «Il y a deux mois presque jour pour jour que les camarades de l’armée, de la police et même des journalistes m’ont informé que j’avais été retenu avec l’actuel directeur général de la police nationale pour être promu au grade d’inspecteur général de la police nationale. (…) J’ai contacté les mêmes sources qui m’ont confirmé cette information. C’est alors que surpris de ma naïveté, ces camarades m’annonçaient que depuis ce temps, des collègues à moi avaient juré changer le cours des choses. Le résultat est celui qui se dit depuis hier (Ndlr : dimanche 24 février) sur les antennes de télévisions. J’aurais juré, de mon côté, que le Chef de l’Etat est un homme intègre, juste, honnête qui lutte contre la corruption et les infractions connexes. Je croyais enfin que je me ferais réhabiliter car c’est ce combat que je menais depuis (…) Je dirais qu’on pourrait augmenter le nombre de camarades à promouvoir, mais je ne comprenais pas pourquoi j’ai été oublié », se demande l’oublié des quatre inspecteurs généraux promus.

Pour le commissaire Alfred Sohou, s’il y a des gens qu’il faut promouvoir, surtout à quelques semaines de leur retraite, il en fait partie et en a les qualités. Il s’en explique. «Je suis quand même sorti major de l’école nationale supérieure de police de …à Lyon en France. C’est un honneur pour mon pays. De même, j’ai fait mes preuves ici pour ne pas être banalisé. Je n’ai jamais volé, jamais escroqué, ni rançonné quiconque ; jamais je n’ai détourné un fonds, jamais je n’ai managé avec les trafiquants de drogue. En somme, je suis le modèle type du fonctionnaire de police intègre qu’on ne saurait ignorer dans le cadre d’une telle promotion. D’où mon profond chagrin. Je suis de la vallée de l’Ouémé certes mais je ne suis pas un opposant. Je suis certain que le Chef de l’Etat a été induit en erreur par son entourage, par des artifices que je ne maîtrise pas. Mais il n’est jamais trop tard pour mieux faire ; et le Président à la crainte de Dieu, dit-on. Si non, quel gâchis ? », s’étonne M. Sohou. Il revient à Boni Yayi de décrypter ce message.

Grégoire Amangbégnon

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