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La prévalence de la malnutrition se situe largement au-dessus du seuil de gravité fixé par l’UNICEF (Président de l’ANCB)
Publié le mardi 30 mai 2017  |  ABP
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© Autre presse par DR
Le maire de Bohicon au Bénin, Luc Sètondji Atrokpo




Bohicon, 30 Mai 2017 (ABP)– Malgré les avancées faites par le Bénin dans la lutte contre la malnutrition, le pays est resté l’un des pays africains où la prévalence de la malnutrition se situe largement au-dessus du seuil de gravité fixé par l’UNICEF, a indiqué lundi à Bohicon, Luc Sètondji Atrokpo, président de l’Association des communes du Bénin (ANCB), par ailleurs maire de Bohicon.

S’exprimant à l’ouverture de l’atelier de réflexion sur les enjeux de la nutrition en tant que facteur de développement, Luc Atrokpo a déclaré en présence des élus communaux et experts des questions de la nutrition les enfants de 0 à 5 ans (représentant le capital humain de demain), constituent la tranche d’âge la plus touchée par le fléau de la malnutrition.

A l’allure inquiétante où évolue le phénomène, Luc Atrokpo a plaidé pour la mise en œuvre urgente et concertée du Projet de nutrition communautaire (PNC), dont la vocation, a-t-il poursuivi, est la prise en charge de la lutte contre la malnutrition au sein des communautés.

Pour le représentant de la Banque mondiale, Ambroise Agbota, tout se joue lors des mille (1000) premiers jours de l’existence des enfants. Cette période, fait-il remarquer, se caractérise par un développement rapide des capacités potentielles cognitives et physiques.

Selon Ambroise Agbota, c’est conscient qu’aucun pays ne peut relever le défi du développement sans la participation pleine de ses fils (citoyens) que la Banque mondiale qui appuie financièrement ce projet, s’est fixé le double objectif à savoir, de mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici 2030 et promouvoir une prospérité partagée au profit des 40 % les plus pauvres de la population dans les pays en développement.

« Il est nécessaire d’investir pendant les premières années de la vie de l’enfant, sans quoi il sera condamné à apprendre moins, gagner moins, et court le risque de demeurer dans la pauvreté, sans aucune possibilité d’affronter un monde où le progrès économique sera beaucoup plus tiré par la technologie de l’information », a signifié le représentant de la Banque mondiale.

Tous ces enjeux, a confié l’expert de la Banque mondiale, a amené le gouvernement du Bénin à mettre en place le Projet multisectoriel de l’alimentation, de la santé et de la nutrition (PMASN).

La seconde composante du PMASN, qui prend quatre-vingt pour cent (80%) du coût total du Projet concerne les activités communautaires, et peuvent, selon le représentant de la Banque mondiale, augmenter le taux d’achèvement scolaire à un pour cent (1%), les revenus des adultes de 05 à 50 pour cent (5 à 50%), augmenter le PIB de quatre à onze pour cent (4 à 11%) en Afrique et en Asie.

Par la voix de Luc Atrokpo, le président de l’ANCB, les élus communaux ont pris l’engagement de placer la nutrition au cœur du développement, tout en diagnostiquant les types de la malnutrition, les causes, et ont promis de prévoir désormais des actions stratégiques à mener dans ce cadre dans leurs Plans de développement communal (PDC).

ABP/IA/DKJ
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