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Démarrage des activités de la Chambre de commerce européenne au Bénin
Publié le jeudi 1 juin 2017  |  RFI
Vue
© Autre presse par DR
Vue de Cotonou au Bénin.




Au Bénin, la Chambre de commerce européenne a démarré ses activités fin mai 2017, un an après sa création. Succédant au Cercle économique européen du Bénin, elle a pour but de défendre les intérêts des entreprises européennes et d’aider les Européens, groupe ou individu, qui veulent aller faire des affaires au Bénin. L’objectif est de développer les relations économiques dans un contexte concurrentiel.

130 entreprises sont référencées comme européennes, parce qu’elles appartiennent à un groupe européen ou parce que leurs capitaux le sont. Un ressortissant de l’UE qui fait des affaires entre l’Europe et le Bénin entre aussi dans cette catégorie. Pour l’instant, 18 sociétés sont membres de cette nouvelle chambre de commerce.

D’après son président, Michel Glazman, installé à Cotonou depuis 10 ans, elles ont un chiffre d’affaires cumulé de 270 milliards de francs CFA (environ 412 millions d’euros), soit 7 % du produit intérieur brut (PIB) du Bénin et emploient plus de 4 600 personnes. L’objectif de la CCE est de bien représenter ces sociétés. « Il y a des structures, des organisations, des lois, des textes, des procédures qui sont en vigueur, certaines ne sont pas appliquées et devraient l’être, certaines ne marchent pas comme elles devraient marcher et donc, nous interviendrons à chaque fois que les entreprises membres nous solliciteront individuellement ou collectivement pour trouver des solutions. »

Une organisation nécessaire et indispensable

Parmi les difficultés, il y a les relations avec l’administration ou la fiscalité. D’ailleurs, la CCE se donne aussi pour mission d’accompagner ceux qui veulent s’installer ou investir au Bénin. Un appui précieux, selon Aminata Diack, sa vice-présidente, directrice générale de Servair, le spécialiste de la restauration aérienne. Elle aurait aimé en bénéficier. « J’aurais bien aimé, car ça m’aurait beaucoup facilité la tâche surtout en matière de droit du travail. Ce n’est vraiment pas les mêmes choses quand vous prenez les conventions collectives, où les postes sont donnés en fonction des diplômes, forcément que vous avez déjà un pas avec des gens expérimentés dans ce domaine. C’est beaucoup plus facile. »
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