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Création de la Zone libre échange continentale (Zlec) : Lazare Sèhouéto à l’assaut du marché africain
Publié le vendredi 2 juin 2017  |  Actu Benin
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© Autre presse par DR
Le ministre de l`industrie, du commerce et de l`artisanat (Mica), Lazare Sèhouéto




Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Lazare Maurice Sèhouéto prendra part, à Niamey au Niger du 12 au 14 juin 2017, à la troisième réunion des ministres africains du commerce. Cette rencontre qui connaîtra la participation des 55 ministres africains du commerce vise essentiellement à mettre en place une Zone libre échange continentale, Zlec.


Faciliter le commerce des échanges entre tous les pays africains du Nord au Sud, tel est l’objectif de la troisième réunion des ministres africains de commerce. Avant la réunion ministérielle, les hauts fonctionnaires en charge du commerce au Bénin prendront une part active du 5 au 12 juin 2017 à des réunions pour préparer les conférences interministérielles. Selon le conseiller technique au commerce du Mica, le Bénin n’entend pas jouer le dernier rôle. Des produits béninois seront mis sur orbite pour que désormais les producteurs locaux aient plus d’opportunités sur le marché africain. A en croire Chakirou Tidjani, c’est la 25ème session ordinaire de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine qui s’est tenue à Johannesburg en Afrique du Sud en juin 2015 qui a lancé les négociations. La Zone libre échange continentale devrait, selon le Chef de l’État, voir le jour cette année 2017 au Niger. Le forum des négociations de la Zone libre échange continentale, Fn-Zlec, s’est tenu en février 2016 et a mis en place des Groupes de travail technique (Gtt), pour réfléchir sur les textes fondamentaux de la Zlec dont l’objectif majeur est de parvenir à un accord commercial global et mutuellement bénéfique entre les États membres de l’Union africaine. Ainsi, les groupes de travail réfléchissent sur comment franchir les barrières de langues, de monnaies etc. Ceci va permettre aux Africains d’échanger beaucoup entre eux et non seulement, avec l’Occident ou la Chine. Ainsi, les produits comme la noix d’anacarde, l’ananas, l’huile de palme et bien d’autres pourront bientôt avoir d’autres destinations. La délégation béninoise entend revenir au pays avec plein d’espoir pour les producteurs locaux qui n’en demandent pas davantage.
AT
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