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Environ un an après sa fermeture: Les preuves que la Sttb méritait d’être fermée
Publié le mardi 13 juin 2017  |  Le Matinal
Jimmy
© Autre presse par DR
Jimmy Lassissi Afouhuncho, (Solutions technologiques des transports du Bénin ) PDG/STTB S. A




(Le cerveau, un Canadien, a frappé au Niger et au Cameroun)
Hervé Hêhomey, ministre des infrastructures et des transports avait raison de résilier le contrat avec la société Solutions technologiques des transports du Bénin (Sttb) créée en 2010 pour gérer les flux d’entrée et de sortie au Port de Cotonou. Des sources proches de l’organe dirigeant de cette société parlent d’une structure montée pour pomper de l’argent.
Contrairement aux missions déclarées par ses responsables, lors de sa création, la Sttb avait pour but de pomper de l’argent pour enrichir un groupe dont le cerveau est un canadien épinglé dans plusieurs pays pour les mêmes causes. Nos sources sont formelles sur le fait que cette société ne pouvait pas respecter ses engagements et n’avait aucune expertise dans la gestion des camions au port de Cotonou. Pour preuves, l’Expert utilisé pour rassurer les autorités béninoises de la réussite technique des missions de la société Sttb est connu dans plusieurs pays comme un homme peu crédible. D’après nos informations, Bertrand Allard a été le bras droit des promoteurs de la société Sttb. Il a été au début et à la suite du montage de cette société et même au démarrage des travaux. Ce Canadien, qui est cité aujourd’hui comme cerveau dans des montages suspects dans plusieurs pays, a été le conseiller du président directeur général de la Sttb. Jimmy Lassissi Affouncho savait-il vraiment que son ‘’expert’’, Allard était un homme de moralité douteuse ? Difficile de le confirmer, car l’homme a un passé suspect que tout le monde connait. Et pour ceux qui ont suivi l’évolution de cette société, elle n’a pu respecter ses engagements vis-à-vis de l’Etat béninois qui s’est vu contraint de fermer ses portes en septembre 2016. Malheureusement, il est aujourd’hui difficile de recouvrer les huit milliards de Fcfa engloutis par la Banque Ouest Africaine de Développement et 5 milliards de Fcfa de la Bgfi Banque pour la concrétisation de ce projet. L’objectif principal visé par ce projet a été de faire en sorte que la ville de Cotonou soit désengorgée des camions qui sont souvent en errance aux abords des voies en attendant d’être appelés au port de Cotonou. Sttb devrait donc construire des parkings gros porteurs pour regrouper ses camions. Jusqu’à sa fermeture en septembre 2016, aucun parking n’a été construit. Les taxes prévues ont pourtant été régulièrement perçues auprès des camionneurs. Aucune des démonstrations faites par les responsables de cette société appuyés par le Canadien Allard n’a pu être concrétisée. A la fin, les prêts faits auprès des banques n’ont pu être remboursés. Et selon nos informations, il n’y a aucune garantie pour que le remboursement de ces milliards soit effectif. En 2014, il a organisé un sit-in pour protester contre les activités de cette société dont l’intervention n’apporte rien au Port autonome de Cotonou. Même le Gouvernement béninois a hésité avant d’autoriser le lancement des activités de cette société. Malheureusement, l’implication de certains cadres a empêché le Gouvernement à donner son feu vert. Dans nos prochaines parutions, nous reviendrons sur les cadres impliqués et comment des facilités ont été obtenues à la Boad pour le déblocage des 8 milliards Fcfa, aujourd’hui irrécupérables.
Bertrand Allard et ses forfaits
Les témoignages sont légion. Mais nous allons nous baser sur un travail d’enquête effectué par ‘’Revenu Canada’’. Nous avons échangé avec le chargé d’enquête qui nous a confirmé ses écrits qui datent de 2014. Selon ce bureau d’enquête, « Bertrand Allard ne cache pas qu’il y a une certaine «game» pour décrocher des contrats à l’international. Il a déjà été impliqué dans un procès en lien avec une histoire de pot-de-vin avec un ministre en Argentine ». Il est le propriétaire de l’entreprise Seaquest ti. Il détaille que Allard est méconnu du grand public, mais a été impliqué dans plusieurs projets d’affaires à travers le monde. « Allard œuvre dans le domaine des hautes technologies depuis plus de 30 ans. Il a surtout fait affaire à l’étranger, notamment en Afrique, où il était encore impliqué récemment », indique l’enquêteur dans le Journal de Montréal qui ajoute que « Ses antécédents en matière de crime économique ne l’ont jamais empêché de continuer à se lancer dans de grands projets à travers le monde ». Il a traîné plusieurs procès à sa charge pendant des années et dans plusieurs pays.
A suivre…
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