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Mise à la porte du personnel de la Sonapra liquidée : Le Sg Syntra Sonapra en jouisseur
Publié le lundi 19 juin 2017  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
Le logo de la Société nationale des produits agricoles (SONAPRA)




Le Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la Sonapra et représentant du personnel au Conseil d’administration, était hier, dimanche 18 juin 2017, l’invité de la chaîne de télévision canal 3 Benin. Dans la posture d’un envoyé en mission de la Rupture, il ne s’est pas du tout écarté de son rôle qu’il a clairement affiché urbi et orbi. En effet, sur Zone Franche, et durant les 90 minutes, Clément Kodokpo n’a fait que magnifier la liquidation malgré la dénonciation des agents quant au non respect du contenu du Code de travail en République du Bénin.

Le Sg Clément Kodokpo, que ses collègues pointe du doigt comme bras opérationnel du Cabinet Mazars de Monsieur Armand Fandohan, dans ce processus qui met plus de 300 agents au chômage, n’a pu combler l’attente des téléspectateurs, compte tenu de son dilatoire ou de ses arguments qui ne tiennent pas la route.

Selon les propos tenus par le syndicaliste sur le plateau, les droits des travailleurs ont été intégralement pris en compte par le liquidateur. Cette affirmation, le Sg Ultra-Sonapra, Kamar Ouassangari doit pouvoir la balayer d’un revêt de la main, pour qui l’a suivi dans sa lutte depuis le 30 novembre à ce jour. La preuve, aucun protocole d’accord n’a été signé par les différentes parties comme le stipule l’article 60 du Code du travail en vigueur au Bénin.

Le Sg Syntra-Sonapra toujours dans son rôle de soutien aux actions du gouvernement Talon poursuit : « Les travailleurs ont été associés à tout le processus ayant conduit au calcul des différentes indemnités. Celles relatives aux congés, aux préavis et au licenciement ont été calculées et payés aux 270 agents licenciés » a-t-il laissé entendre. Haro, plusieurs avantages et gratifications contenues dans l’accord d’établissement de la Sonapra n’ont pas été prises en compte pourtant ses acquis existaient avant la prononciation de la liquidation de cette société d’Etat.

Plusieurs fois, le Sg Ultra-Sonapra par des correspondances écrites a rappelé à l’ordre le liquidateur du cabinet Mazars, Armand Fandohan et informé la Direction Générale du Travail, certains ministères et les centrales syndicales de cet état de chose contraire au Code du travail.

Toujours dans sa démarche, le syndicaliste désormais militant de la Rupture comme ce fut le cas d’autres syndicalistes promus par la même Rupture, avance que «le chiffre de 319 agents licenciés a été inventé par les ingénieurs en intoxication dans leurs laboratoires ». Du leurre, dans ce lot figure les 281 agents qui ont un contrat à durée indéterminée, les 38 agents qui ont un contrat à durée déterminée. Ce chiffre correspond à l’effectif du personnel avant le 11 avril 2017. Bien entendu ce nombre va en diminution du fait de la fin de certains contrats à durée déterminée.

A en croire le sieur Clément Kodokpo, le gouvernement les a traités dans les règles de l’art et a fait preuve d’humanisme. Et là, notre syndicaliste s’est mis à jouir. Pourtant on dénombre deux morts dans le rang des conventionnés.

Au total selon les dires de l’ex-chef personnel de la Sonapra, ce sont 5 mois et 5 jours de salaire qui leur ont été payés alors que les travailleurs licenciés n’exerçaient plus aucune activité. Alors que toutes les structures en liquidation ont continué à payer les travailleurs car la liquidation est du fait du Gouvernement.

Pourtant, d’autres structures comme l’Ons ou l’Onasa continuent de fonctionner malgré leur faible effectif comparativement à la Sonapra.
Le Sg Clément Kodokpo durant l’émission, en lieu et place de défendre le personnel, les a tous livrés au chômage, espérant se faire une place douillette dans la Rupture même s’il faisait semblant de dire que son ambition c’est d’exercer dorénavant dans le secteur privé. De toutes, les aveugles ont vu et les sourds ont entendu Clément Kodokpo hier.

Mike Mahouna
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