(Il lui demande d’inviter les promoteurs des universités privées à la table de discussion)
Par S.E.,
A moins de deux mois de la date prévue par le gouvernement pour organiser la première édition de l’examen national de licence et de Master, les promoteurs d’établissements privés d’enseignement supérieur n’ont pas changé d’avis. Invité ce dimanche 18 Juin 2017 dans l’Emission « ZONE FRANCHE » de CANAL 3, le directeur d’Etablissement Privé d’Enseignement Supérieur (DEPES), Alain Capo Chichi invite la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à mettre la balle à terre et à inviter les promoteurs des universités privées à la table de discussion.
Pour le président directeur général du groupe « CERCO », Alain Capo Chichi, le ministère n’a pas vocation ou capacité à délivrer un diplôme. Seule une université a vocation à délivrer de diplômes. Il invite donc le ministre à surseoir à son idée d’organisation d’un examen national.
« Moi, je vais observer. Mes étudiants n’ont même pas fini leur formation », a t-il fait remarquer. Selon lui, le système LMD exige de la flexibilité car tous les établissements ne commencent pas l’année académique la même période. Au moment où certains commencent en Octobre, d’autres commencent en Janvier.
« Je ne connais même pas les matières de composition. Et puis, un étudiant qui va à l’examen, ce n’est pas à trois mois de l’examen qu’on l’informe » a t-il affirmé.
Selon Dr Capo Chichi, l’évaluation doit être sommative et l’apprenant doit être évalué sur ses compétences, sur ses capacités et non sur ses connaissances.
Pour finir, il invite le ministre Atanasso à les considérer comme des partenaires à l’éducation, à la formation en acceptant de les recevoir pour des échanges sur l’accompagnement qu’il faut pour les établissements privés d’enseignement supérieur.