Les travailleurs de l’Office de radiodiffusion et de la télévision du Bénin (Ortb) réunis au sein du Syntrab (Syndicat des travailleurs de l’audiovisuel du Bénin) ont tenu un sit-in hier, lundi 19 juin 2017,pour dénoncer l’indifférence des autorités concernant leurs revendications notamment celle relative au paiement des salaires liés aux avancements à l’Ortb. Présent sur les lieux, le Directeur général de l’Office a rassuré et invité à la poursuite du dialogue.
Banderoles rouges au front, des gongs et bidons usés en main, les manifestants scandaient des slogans hostiles pour exprimer leur mécontentement. Après avoir menacé de durcir le ton à l’issue de sa dernière Assemblée générale, les négociations n’ont toujours pas été fructueuses jusque-là, laisse constater le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’audiovisuel du Bénin (Syntrab), Bernard Bonou. Très remontés contre la Direction de l’Office ainsi que le gouvernement, ils dénoncent l’absence de propositions concrètes pour la satisfaction de leur plateforme revendicative, reconnue pourtant légitime par les autorités à divers niveaux. Le Syndicat des travailleurs de l’audiovisuel du Bénin (Syntrab) exige le paiement des salaires indexés aux avancements de 2010 à 2015 à tous les agents de l’Ortb, l’implication du personnel dans le processus de création de la société éditrice qui sera issue de la transformation de l’Ortb, le paiement des rappels liés aux avancements, le reversement des arriérés de cotisations dus à la Cnss depuis 2012, le paiement des rappels de différence complément Fnrb aux APE de l’Ortb, le paiement des primes relatives à l’élection présidentielle de 2016 dues aux agents des centres émetteurs, l’attribution des dotations pour l’entretien des centres émetteurs. Les efforts consentis jusque-là s’étant révélés infructueux, le secrétaire général du syndicat, Bernard Bonou menace d’un durcissement de ton au cas où rien ne sera fait pour leur donner gain de cause. Présent sur les lieux, le Directeur général de l’Ortb a rassuré les manifestants de la transmission de leur message à qui de droit avant de les exhorter à toujours privilégier le dialogue.
Aziz BADAROU