Le Programme, Capacités de renforcement pour une Education Durable (CapED) évalue ses activités, au titre de l’année 2015-2016. C’était au cours d’un atelier qui s’est tenu, ce mardi 20 juin 2017 à l’hôtel Novotel. L’objectif est de partager avec toutes les parties prenantes le bilan de 2015-2016 ainsi que les projections pour 2017-2018. Il a été marqué, en guise d’introduction, par une présentation sommaire du Programme par Rokhaya DIAWARA. La fin des travaux a permis d’avoir comme résultats, les contributions des participants à travers un répertoire et une lisibilité sur les différents programmes existants sans oublier une ébauche de stratégies pour une synergie d’actions des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) pour plus d’impacts sur la période 2017-2018. A l’ouverture des travaux, le Coordonnateur du CapED, Mohamed Madougou a invité les participants à se mirer pour de nouveaux défis. A sa suite, le Directeur du Bureau régional UNESCO basé à Abuja, Yao YDO, a situé le contexte de l’activité qui, selon lui, vient accompagner la formation des jeunes béninois. Car, pour lui, le chômage des jeunes et le sous-emploi qui sont des résultats du manque de pertinence et de l’inadéquation formation, besoin du marché, nécessitent une attention. C’est à ce titre que, précise-t-il, l’UNESCO encourage et appuie toutes les initiatives de réforme des systèmes éducatifs orientés vers le développement de l’employabilité, de l’entreprenariat et de l’auto-emploi des jeunes et adultes. A l’en croire, le Programme vient non seulement pour s’articuler avec l’ODD 4 dont l’UNESCO assure la coordination, mais aussi et surtout, pour mieux contribuer à l’amélioration de la qualité des offres éducatives et notamment de celles de l’EFTP. Ainsi, projette-il dans la nouvelle phase du programme, revoir le dispositif et les orientations du programme pour adresser des questions dont l’impact sera évident et palpable. En outre, en relevant l’importance de toucher les questions de politiques de planification et de gestion des statistiques, l’UNESCO préconisent également l’obligation de migrer vers des actions qui touchent directement les cibles et bénéficiaires. C’est à juste titre que le Directeur du bureau régional de l’UNESCO a rassuré le gouvernement béninois de l’engagement de l’institution à accompagner ses efforts dans ce sous-secteur. « L’exploitation des fenêtres d’espoir ouvertes avec le Programme d’actions du gouvernement (Pag) 2017-2021, notamment en son axe stratégique 2 qui stipule : « la transformation structurelle à travers l’Education sera un sacerdoce pour l’UNESCO et ses alliés. Nous y travaillerons sans relâche pour rendre opérationnelle cette vision du Chef de l’Etat portée par tout le Gouvernement », a confié monsieur Yao YDO. Initié pour rechercher les synergies nécessaires pour que les interventions de l’UNESCO au Bénin dans le domaine de l’EFTP complètent les initiatives d’autres partenaires de développement pour plus d’efficacité dans l’action, l’atelier a été apprécié par le Ministre des enseignements secondaire et de la formation technique et professionnelle (MESFTP), Lucien Kokou. Après avoir rappelé les efforts déjà en cours dans la redynamisation du sous-secteur de la formation technique, il a rassuré de la détermination du gouvernement pour la mise en œuvre des recommandations issues de l’atelier.
C’est quoi le CapED ?
Le programme CapED de l’Unesco pour l’éducation pour tous a été créé en 2003 pour mobiliser l’expertise de l’organisation et fournir un appui technique aux Etats membres dans les domaines clés des objectifs de l’éducation pour tous. Il est actif au Bénin depuis mai 2013. Il cible le sous-secteur de l’EFTP et vient en appui à la stratégie de l’EFTP du ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle.
Emmanuel GBETO