Les musulmans viennent d’achever ce samedi le dernier jour du mois de jeûne et doivent, selon les prescriptions de l'islam, accomplir la « Zakat Al Fitr », un des cinq piliers de l’islam, censé valider leurs abstinences mensuelles multiples, à en croire l’islamologue et professeur de langue arabe, Mohamed Soyotti.
À en croire l’islamologue la « Zakat » consiste, pour un musulman et père de famille, à faire des dons aux pauvres, en produits alimentaires de première nécessité de son milieu de vie pour leur permettre de fêter dans la gaieté, tout comme lui, l'Aïd-el fitr. Aux dires de ce dernier, la « Zakat Al Fitr » S’accomplie avant la grande prière de la fête l'Aïd-el fitr. Au-delà, martèle le professeur, l’acte devient un simple sacrifice.
« Cet acte vise également, pour le jeûneur, à se faire pardonner par Dieu pour les petits péchés commis involontairement au cours de ce mois sacré en islam » a-t-il précisé.
Selon ce professeur de langue arabe, cette prescription s'impose à tout musulman qui se suffit. Elle l'oblige à faire aumône d'au moins 2,5 kilogrammes de vivres pour chaque membre de sa famille, du plus grand au nourrisson d'au moins 24 heures.
Mohamed Soyotti a fait également remarquer que « Après s'être servi d'une quantité à même de les suffire dans un futur proche, les pauvres ont aussi l’obligation de distribuer le reste de l'offre reçus », avant de souligner que l’obligation est faite aussi aux démunis de s’acquitter de ce pilier de l’islam une fois que les moyens leur souriront.
Chaque père de famille capable d'honorer ce pilier s'affaire pour se procurer la denrée de son choix malgré la morosité économique qui agit sur les préparatifs même de la fête de Ramadan.
ABP/IM/TIE