Préalablement prévu pour démarrer hier lundi, 26 juin 2017, l’examen du Certificat d’études primaires (Cep 2017) débute ce jour, mardi 27 juin 2017 sur toute l’étendue du territoire national. Ceci en raison de la fête de Ramadan célébrée par la communauté musulmane qui a contraint le gouvernement à déclarer chômée, payée et fériée, la journée du lundi. Au total, 241.798 candidats prennent part à cet examen d’entrée au cours secondaire. Ces apprenants en quête du tout premier diplôme scolaire sont répartis dans 744 centres sur toute l’étendue du territoire béninois. Parmi ces centres, 14 abriteront 110 candidats à besoin spécifique dont les sourds-muets et les malvoyants. De sources proches de la Direction des Examens et Concours du Ministère des Enseignements Maternels et Primaires, tout est fin prêt pour le bon déroulement des compositions. Les matériels lourds que sont les feuilles de composition et les fournitures de bureau seraient déjà acheminés dans les zones pédagogiques qui se chargeront, de les convoyer dans les centres le jour de la composition. Les matériels sensibles dont les épreuves ainsi que les moyens roulants nécessaires sont déjà apprêtés pour leur dispatching.
L’épreuve du grimper : le pire à craindre…
Les candidats plancheront également en grimper et en gymnastique pour le compte des épreuves d’Education Physique et sportive (Eps). L’exercice de grimper continue de susciter des grincements de dents dans le rang des parents et apprenants. Pour beaucoup, il sera difficile pour les enfants de pratiquer cette discipline pour laquelle, ils se sont entrainés très peu ou pas du tout dans leurs écoles respectives. Le hic est que non seulement très peu d’écoles disposent de matériels ou dispositif pour ce sport mais aussi les candidats n’ont pu durant toute l’année s’exercer au grimper. D’ailleurs, ce sport souvent recommandé au cours secondaire n’a jamais été facile à pratiquer même avec les candidats au Bepc. Si les candidats au Bac, malgré leur maturité et expériences, s’en sortent difficilement avec ce sport, il urge de se demander à quelle sauce veut-on manger nos chers enfants candidats au Cep, encore frêles et physiquement toujours en constitution. Avec l’épaisseur de la corde, on se demande s’ils arriveraient même à s’y agripper et quitter le sol. Et pour ceux qui auraient tenté de décoller, il faudra craindre de graves incidents. Les candidats doivent-ils finir l’examen avec des côtes cassées ? La question reste toute posée.
Aziz BADAROU