Commune de Ouidah: Sévérin Adjovi exposé à une nouvelle menace destitution, vendredi

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Publié le mercredi 28 juin 2017 | L`événement Précis

© aCotonou.com par CODIAS
Lehady Vinagnon Soglo, maire de la ville de Cotonou et Sévérin Adjovi maire de Ouidah, lors de la Passation de charge à la tête de la mairie d`Abomey-Calavi entre l`ancien et le nouveau maire de la ville dortoire.
Abomey-Calavi le 03 septembre. Passation de service entre le maire Partice Houssouguede et le maire Georges Bada

Le maire de la commune de Ouidah, Sévérin Adjovi, n’est pas au bout de ses peines. Des conseillers communaux brandissent à nouveau la menace de destitution à son encontre. Ils ont récemment saisi le Préfet de l’Atlantique, Jean Claude Codjia, lui demandant de faire convoquer une session extraordinaire de vote de défiance. Ce que l’autorité préfectorale vient de faire en convoquant ladite session pour le vendredi 30 juin prochain.

Cette décision préfectorale vient à la suite d’une requête formulée à l’endroit du maire, il y a quelques semaines, pour lui exiger de convoquer une session extraordinaire de vote de défiance. Mais la période exigée par les frondeurs coïncidait avec un projet de voyage du maire qui devait se rendre en Côte-d’Ivoire pour des raisons de santé. A son retour, il y a peu, il s’est empressé de convoquer, pour ce mardi, une session à laquelle les conseillers frondeurs n’ont pas répondu, préférant plutôt se référer au Préfet pour faire respecter les textes en la matière.

Des sources proches desdits conseillers, cette fois-ci sera « la meilleure » après la dernière tentative manquée de destitution du maire Sévérin Adjovi, le lundi 06 février 2017 dernier. Sur dix-neuf (19) conseillers, seuls douze (12) avaient donné leur avis favorable à la destitution du maire pour un minimum de 13 nécessaires pour atteindre le quorum. Sorti victorieux de cette crise, Sévérin Adjovi n’avait pas manqué d’accuser dans le temps, le régime Talon, d’être « le commanditaire » de cette première tentative de destitution. A l’époque comme aujourd’hui, les mêmes faits sont reprochés au maire de Ouidah par les conseillers frondeurs, entres autres, « gestion clanique et solitaire » des affaires de la commune, « non-respect des textes qui régissent le processus de passation des marchés ».

Christian TCHANOU