La cité des « Kapassè » : ça reprend
De retour dans la cité des « Kpassè », après son voyage en Côte d’Ivoire et en France pour des raisons de santé, le maire est retombé dans ses ennuis quotidiens. Alors que les conseillers frondeurs maintiennent leur exigence pour la convocation d’une session de défiance, l’autorité n’a daigné leur donner une réponse favorable. Par contre, elle a programmé pour ce jour, mardi 27 juin, une session dont l’ordre du jour n’est pas du goût des 12 conseillers frondeurs. Ceux-ci lui ont d’ailleurs écrit pour exprimer leur opposition et pour l’avertir qu’ils ne répondront pas à cette convocation. Face à cet imbroglio, le dernier mot reviendra sans doute au préfet de l’Atlantique, qui ne tardera pas à prendre ses responsabilités. La fatidique session demandée et attendue sera-t-elle convoquée par la tutelle? Le maire va-t-il engager un autre bras de fer ou se montrera-t-il flexible en annulant la session de ce jour ? Encore un peu de temps, et on sera édifié. Aux dernières nouvelles, le maire a maintenu pour ce jour la session à laquelle il a invité la population par un appel lancé sur les ondes d’une station radio de la ville.
Cotonou, le grand vide se précise
Autour du maire de Cotonou, ça risque d’être du grand vide. Ses plus proches soutiens apparus à ses côtés ces dernières semaines, lesquels il a utilisé pour mettre en difficulté les Réformistes sont introuvables depuis ce week-end. Alors qu’il s’attendait à les voir tous à l’aéroport de Cotonou hier lundi à son retour de pèlerinage de la Mecque, la plupart ont brillé par leur absence. Accueilli par quelques jeunes qui ne sont pas les vrais militants du parti, il avait remarqué l’absence de ses compagnons d’infortune. Est-ce déjà un début de divorce? Tout porte à le croire. A voir la tournure que prennent les évènements et surtout au regard de la tenue effective du congrès des Réformistes, les proches du président exclu commencent par revoir leur position et leur engagement à ses côtés.