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© Autre presse par DR
Bénin Réformes politiques et institutionnelles: ` Le président veut faire un passage en force` selon Valentin Djènontin |
On le connaît très critique, non acerbe et proche du peuple. D’ailleurs c’est l’un des rares députés de l’Assemblée nationale membre de la minorité parlementaire qui depuis l’avènement du régime en place fait montre d’un sens élevé d’analyse face aux enjeux nationaux et se refuse de passer la queue entre les jambes comme certains de ses collègues qui ont tôt fait de se jeter dans les bras de Talon, à travers une couleuvre dénommée ‘’Bloc de la majorité parlementaire’’ (Bmp) , pour cacher leurs casseroles sous le régime passé et échapper à la justice.
C’est un secret de polichinelle que ses sorties sont empreintes d’un sens élevé d’analyse, qu’il se plaît lui même à soutenir qu’il fait de la critique constructives ; et non verser dans la politique politicienne.
Depuis le rejet du projet de révision de la Constitution par la minorité parlementaire, l’annonce avait été faite par un des ténors du régime.
Joseph Djogbénou, avocat conseil de Talon, actuel Ministre de la Justice, au sujet de la nouvelle donne : « Faire la politique par la ruse et la rage. ». Et nous en sommes.
Alors que le peuple a commencé par s’impatienter de voire concrétiser les promesses et que des emplois ont commencé par être supprimés, le jeu a été sorti pour désigner des coupables tout fait.
Au fin de clouer le bec a Djènontin qu’on connait révélateur, avec l’alibi de lever son immunité pour avoir été Président du comité interministériel coton’’.
D’ailleurs Valentin Djènontin, est tout serein. Etonné de ce que l’on puisse parler de coton et de la commission de suivi coton sans évoquer les Ministres de l'agriculture.
De la pure diversion. Un tigre en carton pour effrayer les enfants.
Et c’est sans aucune gêne que Valentin Djènontin à la suite de la nouvelle a affiché clairement son indifférence, pour avoir pris des actes qu’en fonction des charges qu’il occupait.
Au lieu de véritablement contribuer à la réalisation du PAG, l’opinion nationale est à nouveau tenue en haleine par la clic à Talon dans de la diversion, en cherchant des poux sur une calvitie.
Ceci au grand dam de la population qui souffre le martyr avec des employées des sociétés d’Etat mis au chômage avec pour toute solution : « On va vous payer vos indemnités ».
Heureusement que le peuple n’est pas dupe, et il avisera.
L’Observateur
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