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© aCotonou.com par Didier Kpassassi
Abdoulaye Bio Tchané, ministre d`Etat chargé du plan et du développement lors de l`université de vacances 2016 de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (Abt) Cotonou, le 18 Septembre 2016. Palais Des Congrès.Université de vacances 2016 de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (Abt) |
Cotonou - Le ministre chargé du développement, Abdoulaye Bio Tchané, assisté de plusieurs membres du gouvernement et du préfet du Littoral, a officiellement lancé ce lundi sur l’esplanade du stade de l’amitié Mathieu Kérékou, le projet Bénin-Taxi avec une flotte de cinquante voitures.
Selon le ministre Bio Tchané, le projet Bénin-Taxi qui sera élargi aux grandes villes du Bénin, regroupe trois dimensions essentielles à savoir, la mise en place de ville et d’établissement humain durable, la création d’emplois décents et le partenariat public-privé.
« C'est une manière pour le gouvernement de promouvoir le tourisme, qui est une priorité dans le programme d’actions du gouvernement. Et c’est l’une des raisons qui a poussé le chef de l’Etat à supprimer le visa afin de permettre aux touristes Africains de visiter le Bénin », a soutenu le ministre Abdoulaye Bio Tchané.
Pour lui, le projet Bénin-Taxi a une empreinte écologiquement faible relativement aux options alternatives existantes. « Les véhicules de Bénin-Taxi sont sobres en émission de carbone », a-t-il conclu.
La flotte de Bénin-Taxi compte actuellement cinquante voitures de cinq places chacune de marque Renault dernière génération et qualifiées d'intelligentes est équipées de matériels informatiques de dernière génération qui permettent de les localiser par un tracking et de les assister commercialement par les "Call center".
« Ces véhicules seront équipés d´ici peu de connexion internet Wifi à bord », a confié M. Alassane Séibou, coordonnateur du projet.
Ce projet est doté d’un parc de 300 véhicules pour Cotonou et environs. Ces véhicules sont attribués à des artisans conducteurs formés à l’outil informatique et qui servent de guide pour les touristes.
«Ces artisans conducteurs devront travailler pour rembourser la valeur du véhicule et ces services d´accompagnement », a fait comprendre le
coordonnateur du projet Alassane Séibou.
Pour la gestion opérationnelle, dit-il, un opérateur privé a été recruté pour assister l´Etat et créer le cadre de survie et d´accompagnement nécessaire à leur succès.
Il a précisé que sur le plan pratique, le tarif de base est de 1.000 fcfa pour la course et évoluera selon les zones de circulation et des horaires.
« Plusieurs zones de parking et de points de taxi sont également prévus dans la ville », a-t-il ajouté.
ABP/AE/DKJ
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