Par décision de justice, les travaux de construction du chemin de fer Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey sont bloqués. Le groupe Petrolin, unique adjudicataire, a saisi la Cour suprême dont la décision définitive qui devra permettre la reprise des travaux est toujours attendue. Curieusement, il est relayé dans certains journaux et sur les réseaux sociaux que BENIRAIL est sur le point de reprendre les travaux après une réunion tripartite entre les gouvernements béninois et nigérien et le groupe Bolloré. Le Pdg de Pretrolin Samuel-Dossou-Aworêt, ne se reconnait pas à travers ces annonces qu’il attribue à de la manigance de la part du groupe Bolloré. Serein, le groupe Petrolin rappelle qu’il est le seul en droit d’exécuter les travaux tout en comptant sur la clairvoyance et l’esprit d’équité du Chef de l’Etat.
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Communiqué du groupe PETROLIN
Il nous est revenu que le mardi 04 juillet 2017, une réunion tripartite entre les représentants des gouvernements du Niger, du Bénin et du Groupe Bolloré a porté au Ministère en charge du Plan et du Développement sur les travaux relatifs à la réhabilitation et à l’extension du chemin de fer Bénin-Niger. A en juger par les propos relayés par des journaux et réseaux sociaux, lesdits travaux seraient sur le point de reprendre par BENIRAIL dans les prochaines semaines.
Le Groupe PETROLIN voudrait par le présent communiqué :
- rappeler qu’il est l’unique adjudicataire depuis 2010 du projet de réhabilitation et d’extension du réseau ferroviaire Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey et qu’une décision de justice en date du19 novembre 2015 l’a conforté dans cette position, contrairement aux allégations de la représentante de l’Etat nigérien tendant à faire croire que le Groupe PETROLIN serait venu en dernier ressort entraver un processus impliquant les deux Etats et le groupe Bolloré ;
- signaler que suite à sa saisine, la Cour suprême statue encore sur le dossier et n’a donc pas rendu de décision définitive, ce qui ne devrait en aucun cas permettre la reprise des travaux gelés par la précédente décision de justice ;
- s’insurger fermement contre les manœuvres du groupe Bolloré tendant à tromper la vigilance des Etats, à écarter le seul véritable adjudicataire du projet et à s’accaparer de prérogatives auxquelles rien ne lui donne droit ;
- notifier à l’opinion publique nationale et internationale que le choix du groupe PETROLIN de garder le silence sur le sujet depuis un certain temps résulte non pas d’un aveu d’incapacité,mais simplement du fait que le Chef de l’Etat béninois en personne, le Président Patrice TALON a pris l’engagement de faire le nécessaire pour aboutir à un règlement adéquat et juste de la situation.
Le Président Directeur Général du Groupe PETROLIN rappelle par ailleurs qu’il est parfaitement en mesure, sans la contribution du moindre partenaire imposé, de réaliser la réhabilitation et l’extension du chemin de fer, et ce selon les normes internationales prescrites, contrairement au groupe Bolloré dont les propositions ont été dénoncées comme obsolètes par la quasi-totalité des experts consultés.
En conséquence, le Groupe PETROLIN déclare ne pas être concerné par les prétendues négociations impliquant un partenaire pirate qu’est le groupe BOLLORE.
Le Groupe PETROLIN attend sereinement la décision de la cour suprême dans ce dossier et compte toujours sur la clairvoyance et l’esprit d’équité du Chef de l’Etat, le Président Patrice TALON, pour le règlement au mieux de cette situation.
Fait à Genève, le 05 juillet 2017.
Samuel-DOSSOU-AWORET,
PDG de PETROLIN Group