L'Association des Parlementaires européens Partenaires de l'Afrique (AWEPA) et l'Institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite (NIMD) ont organisé, du 7 au 9 juillet 2017, à l'hôtel la princesse de Bohicon, le renforcement des capacités à l'intention de 40 jeunes issus des partis politiques représentés à l'Assemblée nationale, sous le thème "Enjeux et défis de la décentralisation". Invité à cette session, !e président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), Luc Atrokpo a inculqué la notion de la décentralisation dans l'esprit de la couche juvénile.
Comme un professeur devant ses étudiants, le maire Luc Atrokpo a embarqué les participants dans l'univers de la décentralisation, sous forme d'un cours magistral. "Au Bénin, il y a 74 communes ordinaires et 3 à statuts particuliers", a-t-il dit, avant de déboucher sur organisation, fonctionnement et acquis majeurs de l'ANCB. Il n'a pas occulté les composantes de la structure faītière des communes, citant ainsi le congrès, le conseil national, le bureau national et les 8 commissions techniques.
La coopération décentralisée, l'autre instrument du développement local
S'agissant des compétences, il a levé un coin de voile sur les compétences propres, partagées et déléguées au niveau de la décentralisation au Bénin. Il reconnaît qu'il y a des forces et des faiblesses. Vu tout cela, le président Atrokpo a souhaité l'institutionnalisation de l'ANCB au Bénin, comme ce fut le cas dans d'autres pays européens ou africains. Connu pour son dynamisme diplomatique proactif, Luc Atrokpo a démontré que les communes peuvent avoir plus de fonds de la coopération décentralisée que de l'État central, si elles savent s'y prendre. Il a évoqué le cas de sa commune de Bohicon, avec ses partenaires de Zoersel en Belgique, Aiglemont et CASE en France.
Le représentant des jeunes Judicaël Kossouho a déclaré que le président de l'ANCB a comblé les attentes des participants. Il a souhaité que le maire Luc Atrokpo soit toujours à leurs côtés pour des questions de la décentralisation.
Aziz Imorou