Après le Couffo, le président d’honneur du Parti social-démocrate (Psd) a mis le cap sur les départements de l’Atlantique, du Littoral et de l’Ouémé. Face aux militants le weekend dernier, Bruno Amoussou s’est attardé sur la crise qui secoue le parti.
Bruno Amoussou, à la tête d’une forte délégation du Parti social-démocrate (Psd), était samedi et dimanche dans les départements du Littoral, de l’Atlantique et de l’Ouémé. La journée du samedi était consacrée aux militants de Cotonou et Godomey, et celle du dimanche à ceux de Porto-Novo. C’est la cour de l’Hôtel de l’amitié du Stade général Mathieu Kérékou et la Place des fêtes de Godomey qui ont respectivement servi de cadre aux différentes rencontres de la délégation du Psd avec les militants de Cotonou et de Godomey.Partout le discours a été le même. Bruno Amoussou, président d’honneur du Psd et président en exercice de l’Union fait la Nation (Un) a insisté, sur les qualités que doit avoir un militant. Il a fait savoir qu’en dehors de l’aspect organisationnel qui a fait défaut pendant le long du mandat de l’ex-président Emmanuel Golou, il y a aussi la conception de l’action politique qui s’est greffée à la mauvaise gouvernance décrite par tous. Selon Bruno Amoussou, dès la naissance du Psd, il y a eu deux lignes qui ont vu le jour. Il y a ceux qui veulent que le parti soit exclusivement celui des « Adjas », et ceux qui ont voulu que cela s’ouvre aux autres peuples du Bénin. Mais ce n’est pas en nous enfermant dans un groupe minuscule que nous allons arriver à régler les problèmes de nos militants. Nous devons nous ouvrir aux autres forces et nous mettre ensemble. Nous ne devons pas nous comporter comme les danseurs de Azonto politique qui remuent les jambes sur-place dans tous les sens et se fatiguent au bout d’un certain moment. Il cite en exemple la France qui s’est vue obligée de se mettre ensemble avec d’autres pays pour former l’Union européenne. Nous devons faire un choix clair et persévérer dans l’ouverture en nous mettant ensemble avec d’autres forces. La question de militantisme est une question concrète », a ensuite déclaré en substance Bruno Amoussou. À Godomey comme à Cotonou, il a remercié les militants présents et salué l’engagement de chacun pour le triomphe des idéaux du parti. Avant son intervention dans ces différents lieux, les députés Gérard Gbenonci, Joslyn Degbey et Jean-Baptiste Edayé ont respectivement fait la genèse de la crise qui secoue actuellement le Psd. Selon ces deux députés, la crise qui secoue le Psd n’a autre nom que le tripatouillage des textes. Les présidents des fédérations du Littoral et de l’Atlantique ont aussi chacun exprimé leurs gratitudes et soutien fermes au bureau par intérim dirigé par Clément Ebo. « Je voudrais inviter ceux qui se sont mis dans des voies sans issue à revenir dans la maison commune. Mais s’ils y persistent, ils regretteront ». À Porto Novo, dimanche, le président Bruno Amoussou a remercié les fédérations de l’Ouémé et du Plateau en les invitant à persévérer, tout en évitant les démons de la division.