L’émission «Dimanche Politique» de la télévision Eden TV et Diaspora Fm a reçu pour son numéro du du dimanche 9 juillet 2017, Wilfried Léandre Houngbedji , Directeur de la Communication à la Présidence de la République du Bénin. Relace, l’homme s’est exprimé sur le retour des microcrédits aux femmes, le recrutement des Agents permanents de l’Etat, la mise en application du code des pensions et les diverses autres actions de portée sociale qui ont déjà eu lieu sous le gouvernement du Président Patrice Talon.
Le gouvernement a réalisé plusieurs actions déjà, depuis sa mise en place. Parmi elles, il y a des œuvres à portée sociale qui vont permettre aux populations d’avoir un mieux-être. Et pour faire le point desdites œuvres, Wilfried Léandre Houngbedji, Directeur de la Communication à la Présidence de la République du Bénin, n’est pas allé par 4 chemins. Et pour commencer son exposé, il a d’abord rassuré les journalistes de sa sincérité. « je suis un homme fondamentalement honnête. Je ne pense pas qu’on m’ait nommé pour me faire taire », a-t-il déclaré. Puis il enchaine par la question de la santé du chef de l’Etat, le président Patrice Talon en informant qu’avec toute l’équipe de la direction de communication, il n’est appelé à répondre à tout ce qui se dit. D’après ses explications, ni lui, ni les autres membres de la direction qu’il dirige n’étaient informés que le président Talon allait être opérer quand il quittait Cotonou le 24 Mai. «Le président est rentré d’une tournée en Asie le 24 Mai à 4 h du matin pour ne pas rater le conseil des ministres. Il est réparti, le 24 Mai soir pour un contrôle sanitaire. Au début nous-mêmes étions inquiets mais quand il nous a raconté après ce qui s’est passé avec les deux interventions chirurgicales nous avions compris », a-t-il avancé avant d’insister qu’il est bien rentré le 18 Juin,a tenu le conseil extraordinaire des ministres puis a informé de son retour en France pour un contrôle sanitaire. «Le président est revenu de nouveau le mardi et nous l’avons vu très requinqué,en forme.Tous ceux qui l’ont vu dans le Coma le verront bientôt très en forme », a-t-il martelé. Parlant de la forme de communication, le directeur Houngbédji a expliqué qu’elle a changé. «Ma seule présence devant vous prouve que nous sommes plus dans le schéma de la normo communication. Nous avons parfois souffert de la timidité de notre chef à aller vers les médias», a-t-il renseigné. Serein, l’invité a confié qu’il a la conviction et la certitude que les moments durs sont passés et que «d’ici 3 ans les compatriotes diront qu’ils ont souffert mais cela valait la peine». «Quand on prend des décisions de ces envergures on ne peut être applaudi tout suite », déclaré le directeur précisant que le président Talon comprend tout et que parfois, il leur remonte le moral quand il sent le découragement à leur niveau. Revenant sur les casses, le directeur a précisé que le gouvernement n’a jamais demandé aux occupants de ne pas faire leur commerce mais leur permettre de chercher des solutions alternatives comme des boutiques au niveau des 2m,boutiques que l’un peut occuper le matin et l’autre le soir. Il a également dit que les travaux pour la reconstruction de Houéyiho et de Missèbo sont déjà en cours.
«Le bâtisseur ne doit pas avoir peur d’être impopulaire»
Parlant des microcrédits, le directeur Houngbédji a confié qu’il y avait un taux élevé d’impayé, que sur les 10 structures de microfinance qui géraient le projet, il n’avait que 4 qui étaient vraiment en règle vis à vis des cahiers de charge et que la suspension du programme des microcrédits qui coïncidait avec les audits est aussi due aux études qui allaient conduits à l’ARCH. «Aujourd’hui, le programme a repris et le minimum que perçoivent les bénéficiaires est de 50 000f », a-t-il martelé soutenant que le projet emploi jeune (PEJ) est un projet initié depuis 2014 et auquel le gouvernement actuel a apporté de l’amélioration. «Ce projet est financé par la banque mondiale et permettra à 17 000 jeunes de bénéficier du programme. Nous avions décidé de tout faire dans la transparence afin d’aller vers l’égalité des chances », a rappelé le directeur qui n’a pas manqué d’ajouter que 8500 jeunes artisans ont été sélectionnés avec la présence d’un huissier de justice. Interrogé sur la transparence au niveau du concours organisé à la caisse nationale de sécurité sociale, il a précisé qu’il n’a pas été organisé directement pas le gouvernement. Mais qu’ils ont pris connaissance des couacs. «Les concours organisés par le gouvernement sont celui de l’année dernière qui a permis de recruter 6117 agents et celui des auditeurs de justice. Ce souci de transparence,nous a amené à décider de faire reprendre le 15 prochain le concours des auditeurs de justice », a confié le directeur.
Quid des salaires défalqués
Parlant de la défalcation, il a dit que le fonds national des retraites a connu un déficit énorme. Selon lui, le gouvernement a subventionné ce fonds et malgré tout ceci il est noté un déficit estimé à 45 milliards. «Cela est dû à la baisse du nombre des fonctionnaires et quand on sait que c’est l’agent en fonction qui cotise pour le retraité cela s’explique. Le gouvernement défunt a pris la mesure de la chose,commis un cabinet qui a fait un audit et proposer des pistes de solutions. Le régime défunt a envoyé la loi à l’Assemblée et la représentation nationale l’a votée. Mais cette loi qui devrait faire passer la cotisation de 6 à 8% n’a jamais été appliquée. La cour constitutionnelle saisie a sorti une décision en Août 2016 faisant injonction dans l’application de cette loi et c’est ce qui est fait aujourd’hui », a-t-il expliqué. Il faut rappeler que le directeur est également revenu sur la session de la Sonapra et celle en vue au niveau de Bénin Télecom infrastructure SA. Il a aussi abordé le projet Bénin taxi qui englobe 300 jeunes béninois qui vont au bout de 4 ans devenir propriétaires de leurs voitures.
Anselme HOUENOUKPO