Dans l'ancien Royaume de Dahomey, aujourd'hui le Bénin, une armée de guerrières défie tous les clichés sur les femmes. Plus fortes et plus vaillantes que les hommes, elles ne reculent devant rien. Ni l'ennemi, ni la mort. Elles se nomment les Mino, les colons leur donnent le nom d'Amazones.
« Vaincre ou mourir », tel est leur adage. Crane rasé, coiffé d’un bonnet blanc orné de caïmans bleus, elles ont la démarche virile et le regard noir. Dans un combat au corps à corps, leur domaine d’excellence, aucun homme ne résiste. Elles ne prétendent pas les égaler, les hommes, elles les surpassent. « Elles », ce sont les « Mino » (« nos mères », en langue fon), surnommées les « Amazones du Dahomey » par les européens, en référence au mythe des femmes guerrières de l’antiquité. Une armée de femme unique au monde au XVIIIe siècle.
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