Destruction volontaires de voies pavées à Cotonou : Les vrais auteurs demeurent impunis

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Publié le jeudi 13 juillet 2017 | 24 heures au Bénin

Les voies et routes à Cotonou , c’est un secret pour personne , sont tant bien que mal entretenues. Le comble, c’est quand les nombreuses voies pavées dans la ville phare du Bénin sont détruites, suite à divers travaux dont les auteurs restent impunis.

Ces derniers temps , c’est très difficile de circuler dans Cotonou surtout si vous êtes à moto ou à vélo. Et pour cause, les pauvres et rugueuses voies pavées réalisées à coups de milliards de francs CFA ici et là dans la ville sont endommagées, détruites ou massacrées. Un rapide coup d’œil et on voit des centaines de pavés déplacés ou enlevés. Empruntant ces voies gâtées, les usagers ont d’énormes difficultés pour circuler ou se déplacer. Certains parmi eux, c’est inédit, ne manquent pas de maudire les responsables de ces dégâts et surtout les autorités à divers niveaux puisqu’ils ne comprennent pas que l’on détruise des voies pavées publiques sans que les auteurs ne soient interpellés ou punis. Un tour dans les quartiers Kpondéhou et Sègbéya (de part et d’autre du commissariat), à Akpakpa ; à Kouhounou, derrière le stade de l’Amitié en direction de Mènontin, et le spectacle est effarant , énervant et c’est inimaginable. Pourtant, on est dans Cotonou et des individus pour des branchements d’eau ou d’énergie électrique détruisent avec plaisir des voies pavées sans craindre d’être punis. Mais ce n’est pas tout . A certains endroits , on voit des fibres optiques ou des câbles disposés le long de ces voies détruites. D’après les renseignements , on a fait tout ces dégâts pour permettre au Bénin d’être le quartier numérique de l’Afrique. Autrement dit, on massacre les voies pavées parce qu’on voudrait permettre aux populations de jouir de l’Internet à haut débit. Pour finir, comment ne pas dénoncer , soit un mauvais replacement des pavés après la fin des travaux , soit le remblai du vide laissé par du sable.

Scandale ! Incivisme ! Irresponsabilité ! Crime ! Désordre ! Autant de mots pour dénoncer cet état de choses qui enfonce également le Bénin et Cotonou dans le sous-développement et la pauvreté.