492 cas de grossesses précoces ont été enregistrés au cours de l’année scolaire 2015-2016 dans l’Atacora, indique un communiqué signé du préfet Lydie Déré Chabi Nah. Engagée dans la lutte contre ce fléau qui compromet l’avenir de nombreuses filles, au regard des statistiques, elle condamne fermement, à la suite de sa tournée de sensibilisation des filles dans les différentes communes du département, les auteurs de ces relations qu’elle qualifie d’incestueuses. Elle n’entend pas passer longtemps sous silence de tels actes. « L’heure de la tolérance zéro a sonné et plus aucun de ces délits ne resterait impuni », souligne-t-elle. Des poursuites judiciaires seront donc engagées à l’encontre des auteurs, annonce-t-elle, tout en appelant à la conscience professionnelle des enseignants et au sens de responsabilité des parents. Les services compétents en la matière sont mobilisés à tous les niveaux pour l’aboutissement de toute procédure visant à décourager les auteurs qui se retrouvent dans le rang des enseignants ainsi que des élèves et de personnes responsables issues de diverses couches socioprofessionnelles, selon le communiqué.
Le péril des grossesses précoces en milieu scolaire est à réprimer par tous les moyens pour garantir une chance de réussite aux filles, a encore insisté le préfet de l’Atacora, ce mercredi à Natitingou, à l’ouverture de la journée de réflexion sur les modalités de concrétisation de son engagement « Zéro grossesse en milieu scolaire dans l’Atacora d’ici 2020 ».