Beaucoup de Béninois ont montré une certaine impatience dans la mise en œuvre du volet social de la politique du régime Talon. Mais depuis peu, avec une détermination sans faille, le gouvernement a pris à bras-le-corps le problème. D’ici la fin de l’année 2017, près de 18 300 agents permanents et contractuels seront recrutés.
Le péril du chômage que le Bénin affronte depuis une décennie, va être petit à petit vaincu. En effet, au terme du Conseil des ministres du mercredi 12 juillet 2017, le gouvernement a décidé de s’attaquer à nouveau au phénomène. D’ici la fin de l’année, il est prévu le recrutement par concours de pratiquement 20 000 Agents permanents de l’Etat (Ape) et d’Agents contractuels dans la fonction publique. Ce recrutement massif se justifie par le besoin pressant de renforcement des effectifs dans des secteurs de la fonction publique dégarnis. Selon les indiscrétions, il est prévu le recrutement de quatre-vingt (80) auditeurs de justice, au profit du Ministère de la Justice et de la législation ; de vingt (20) inspecteurs des affaires administratives et cent vingt-six (126) agents, tous corps confondus, au profit du ministère de la Décentralisation et de la gouvernance locale ; dix-sept (17) vétérinaires-Inspecteurs et para-professionnels vétérinaires, au profit du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche ; cent cinquante (150) agents des corps des personnels de l’Action Sociale, au profit du ministère du Travail, de la fonction publique et des affaires Sociales ;de cent (100) greffiers, au profit du ministère de la Justice et de la législation. A cela s’ajoute le recrutement de huit mille trois cent vingt-six (8.326) Agents contractuels de l’Etat, répartis comme suit : cent vingt-six (126) agents, au profit du ministère des Sports ; soixante-six (66) agents, Administrateurs, spécialistes en gestion des marchés publics, au profit des organes de Passation des Marchés Publics ; quatre mille cent cinquante-quatre (4.154) agents, au profit du ministère des enseignements secondaire, technique et de la Formation Professionnelle ; trois mille six cent un (3.601) agents, au profit du ministère des Enseignements maternel et primaire ; trois cent soixante-dix-neuf (379) agents, au profit du Ministère de la Santé. La nouveauté ici, par rapport au régime Yayi, c’est par des concours transparents que les cadres seront recrutés. Il faut donc saluer ce souci du gouvernement visant à jouer franc jeu, et à respecter les règles morales et éthiques. Beaucoup de Béninois et leurs proches seront à terme impactés.
A.T