41,78%, c’est le taux d’admissibilité au Bac 2017 sur le plan national. Alphonse da Silva, directeur de l’Office du baccalauréat (Dob) a procédé, ce jeudi 13 juillet, à la délibération en annonçant les statistiques, en présence du ministre de l’Enseignement secondaire, Lucien Kokou et de sa collègue en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Marie-Odile Atanasso.
Au moins 4 candidats sur 10 sont déclarés admissibles à l’examen du baccalauréat session de juin 2017. L’Office du baccalauréat a dévoilé, ce jeudi, les statistiques issues de la première délibération. Les différents candidats sont désormais fixés sur leur sort. Le taux d’admissibilité sur le plan national est de 41,78%. Ils sont au total, 46 756 à être déclarés admissibles sur les 111 922 candidats qui ont effectivement composé sur les 115 255 inscrits sur le plan national.
Par rapport à l’année dernière, ce taux a connu une amélioration de 11,65%.
Le département de l’Atlantique vient en tête avec un taux d’admissibilité de 48,39 %. Viennent ensuite le Littoral avec un taux de 47,68%, le Mono avec un taux de 44,61%, l’Ouémé avec 42,22% , le Zou avec 40, 38%, le Borgou avec 36, 41%, le Plateau avec 36,41%, le Couffo avec un taux de 35, 11% , l’Atacora avec un taux de 34, 92%, la Donga avec un taux de 33,78%, les Collines avec un taux de 33,49% et l’Alibori avec un taux de 32,31%.
Par série, les résultats se présentent comme suit : E : 75% ; G1 : 70,73% ; G2 : 65,69% ; F2 : 59,09% ; A1 : 57,17% ; F3 : 55,42 ; C : 54,21% ; G3/51,85 ; EA : 50% ; A2 : 46,68 ; B : 42,6% ; F1 : 36,67% ; F4 : 34% ; D : 32,66%
L’amélioration du taux national de réussite n’étonne en rien le ministre des Enseignements secondaires, Lucien Kokou qui précise qu’il s’y attendait, puisque le Gouvernement a pris les dispositions au cours de l’année pour que les résultats s’améliorent. Il remercie le directeur de l’Office du baccalauréat, Alphonse da Silva, pour avoir rapproché les candidats de leur centre d’examen cette année. Les candidats ont suffisamment disposé du temps pour leur révision, parce que les programmes des différents cours sont terminés à temps, note Lucien Kokou qui promet déjà que les choses vont s’améliorer davantage l’année prochaine.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Marie-Odile Atanasso, pour sa part, a remercié les professeurs et les apprenants pour le travail abattu cette année. Elle souligne que dans un climat apaisé, on peut obtenir de bons résultats. « Cette année, nous avons eu un Bac sans faille, l’avenir du pays dépend des gens que nous allons former », précise-t-elle.
A ceux qui n’ont pas réussi cette année, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique souhaite beaucoup de courage.