Le Bénin va distribuer plus de 500.000 moustiquaires imprégnées pour lutter contre le paludisme

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Publié le samedi 15 juillet 2017 | Xinhua

© Autre presse par DR
L’exécutif envisage atteindre 100% des ménages en moustiquaires imprégnées d’insecticide avant 2015

COTONOU -- Le gouvernement béninois va bientôt lancer une campagne nationale de distribution gratuite de plus de 500.000 moustiquaires imprégnées à longue durée d'action, en vue de lutter contre le paludisme, annonce vendredi à Cotonou, un communiqué gouvernemental.

"La campagne de masse contre le paludisme, prévue pour les mois de juillet et d'octobre 2017, sur toute l'étendue du territoire national du Bénin, entre dans le cadre des stratégies de lutte contre le paludisme", indique la même source.

A cet effet, le Bénin, dans le respect de ses engagements, doit contribuer aux cotes du Fonds mondial, à hauteur de 1.467.900.000 francs CFA à l'acquisition de moustiquaires imprégnées pour cette campagne de 2017.

Selon le Programme nationale de lutte contre le paludisme du Bénin (PNLPB), cette campagne vise non seulement à contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité infantile, mais aussi améliorer la couverture en moustiquaires imprégnées chez les enfants de moins de cinq ans.

"Cette campagne permettra, non seulement de couvrir au moins 90% des enfants de moins de cinq ans de moustiquaires imprégnées d'insecticides de longue durée d'action, mais aussi à sensibiliser 100% des mères d'enfants de moins de cinq ans sur l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides de longue durée d'action", explique la même source.

Au Bénin, révèle le même programme, l'incidence du paludisme a chuté de 17% en 2012 à 14,6% en 2016, alors que le taux de létalité due au paludisme a également baissé de 1,4 pour 1.000 en 2012 à 0,8 pour mille en 2016.

Malgré ces résultats, précise la même source, le paludisme, un véritable problème de santé publique et de développement pour le Bénin, demeure la première cause de consultation et d'hospitalisation (34% des motifs), surtout chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.