C’est inédit ! Le Bénin a accueilli la Première cotation des titres « Tpbj 6,5% 2017-2027 ». La cérémonie qui s’est déroulée, jeudi 20 juillet 2017 dans la salle de conférence du ministère des finances, marque l’entrée effective de ces titres sur le marché secondaire de la Brvm, et donc l’ouverture des transactions.
Le top est donné. Les divers investisseurs peuvent acheter et vendre les titres « Tpbj 6,5% 2017-2027 ». C’est tout le sens qu’on peut donner à la cérémonie de la 1ère cotation de l’emprunt obligataire de l’Etat du Bénin. Il s’agit d’un événement qui marque la 2ème phase de l’opération « Emprunt obligataire » lancée par le gouvernement du Nouveau départ le 28 février 2017. Selon le secrétaire général du Mef, Joël Zodjihoué, cette initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’actions du gouvernement et permettra de mobiliser des ressources pour financer des dépenses d’investissement inscrites au Budget général de l’Etat, gestion 2017. Pour un montant indicatif de 150 milliards de francs Cfa, l’appel à l’épargne publique du Trésor public a permis de recueillir, à la date du 31 mars 2017, 171.546.780.000 francs Cfa. Un franc succès pour lequel le Dg Trésor (l’Emetteur), Oumara Karimou Assouma, a salué tous les acteurs impliqués. Au nombre de ceux-ci, Sgi-Bénin, chef de file de l’opération, dont les mérites de la Dg Sakiratou Sidi, ont été saluées. Aux dires du directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières, cela fait plus de six ans que le Bénin est venu sur le marché obligataire. Saluant ce retour portant sa présence à 04 contre 24 pour la Côte d’ivoire, Edoh Kossi Amenounvé a indiqué que son Institution entend accompagner les Etats membres de l’Uemoa dans leurs efforts de mobilisation de ressources à long terme sur le plan régional et international à travers les réformes nécessaires pour développer l’épargne des ménages et des institutions. « J’ose espérer que le Bénin sera l’un des premiers à utiliser ces instruments innovants dans un souci de diversification des ressources pour le financement du Pag », a-t-il souhaité.
Joël Samson Bossou