L’ancien maire de la commune de Bonou, Emmanuel Zoumènou, évincé de son poste, il y a seulement 3 mois, retrouve son siège et continue d’administrer celle-ci. La Cour suprême, haute juridiction en matière administrative, judiciaire et des comptes de l’Etat, et compétente en ce qui concerne le contentieux des élections locales, vient de le remettre dans ses droits, suite à une décision rendue, le mercredi 26 juillet 2017. Son successeur, Julien Affohounha, plébiscité par le camp des dissidents, à l’issue de la reprise de l’élection qui a eu lieu le 3 avril 2017, cède, le fauteuil de l’hôtel de ville. En effet, la reprise de son élection, programmée, puis suspendue, a été relancée le lundi 3 avril 2017 par le préfet de l’Ouémé, Joachim Apithy. Issu de la nouvelle liste majoritaire, Julien Affohounha, avait pris des mains d’Alexandre Zoumènou, les commandes de l’hôtel de ville de Bonou. Mécontent de son éviction, le maire Emmanuel Zoumènou avait formulé un recours qui vient de prospérer. Malheureusement, il reste toujours sous la menace de destitution, parce qu’il avait soulevé un vice de procédure. Depuis hier, l’annonce de la décision a fait froid dans le dos des dissidents, qui se préparent à le destituer dans les règles de l’art.
MA