L’intégralité dudit nouveau contrat et les incohérences
Le gouvernement du Bénin, à la faveur d’un conseil des ministres a décidé de revoir le contrat du Programme de vérification des importations (Pvi). Une revue du contrat qui jusque-là n’est publiée nulle part en dépit de la pression faite sur le gouvernement. Votre journal a réussi à voir les clauses du nouveau Pvi. A y voir de près, dans ce contrat, on constate que le gouvernement fait du faux en disant que «Bénin Control a été mandaté par l’Etat du Bénin, par voie contractuelle du 9 février 2011 pour exécuter divers services liés au contrôle des marchandises importées sur le territoire national dans le but d’améliorer les recettes douanières, d’intensifier la lutte contre la fraude douanière et l’insécurité et de facilité des formalités d’enlèvement des marchandises au cordon douanier».
En effet, il est connu de tous que le contrat N°20/ MEF/ MPDEPP-CAG/ MDCEMTMIP/ DNCMP du 9 février 2011 avait été déjà résilié le 22 août 2012 par la Directrice nationale de contrôle des marchés publics, Bibiane ADAMAZE SOGLO. Pourquoi le gouvernement relance alors le Pvi sur la base d’un contrat qui n’existe plus juridiquement ? Le conseil des ministres annonçant la relance du PVI pour le 1er avril 2017 avait instruit certains ministres à renégocier ledit contrat avec Bénin Control. Qu’est ce que la renégociation a donné ? Mystère!
Le contrat Bénin Control webb fontaine a été signé le 5 août 2016 avant même la prise du décret présidentiel instituant le Pvi.
Si c’est le contrat de février 2011 qui est utilisé donc c’est celui signé par Patrice Talon. Et comme autre incohérence, le siège de Bénin control est à Cotonou (4233 à Zongo) mais ses contacts téléphoniques sont ivoiriens. Comment une société qui est basée au Bénin peut-elle utiliser des numéros de téléphones d’un pays étranger ? voir ledit nouveau contrat publié ici en intégralité.
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