Béninoises
Béninois,
Mes chers compatriotes,
Je souhaite à chacun de vous, et en particulier à notre Président Monsieur Patrice TALON à qui je renouvelle mes voeux de santé robuste et de renforcement de sa relation avec Dieu dans la conduite des affaires publiques, Bonne fête nationale !
J’entends beaucoup de compatriotes dire à juste titre que nous sommes encore dans la dépendance économique et monétaire et qu’ils ne trouvent pas de raison de célébrer. Je les comprends.
Comment nous dire indépendant quand nous continuons d’importer notre nourriture ? Nous devons produire ce que nous consommons. C’est notre défi.
Comment nous dire indépendant si nous continuons à entretenir le système éducatif hérité de la colonisation dont la mission essentielle a été de former des serviteurs de l’intérêt du colonisateur ? Le système éducatif doit être arrimé à une vision politique clairement établie afin de produire les compétences dont notre économie a effectivement besoin et non plus des compétences pour servir les autres.
Comment réussir ce pari si nous devons continuer à attendre des subventions de l’étranger pour financer l’éducation nationale ? Nous devons rationaliser nos dépenses publiques, réduire le train de vie de l’État, combattre la corruption, la collusion et les surfacturations, embrasser la transparence et la redevabilité pour pouvoir financer, sur fonds propres, les besoins de notre système éducatif. C’est cela être indépendant.
Le moment de la célébration de la fête nationale est un moment de réflexion, de communion et d’unité nationale qui doit échapper aux manifestations des antagonismes politiques.
Voilà pourquoi, au lieu de délivrer un message pour relever et critiquer les dérives de la gouvernance actuelle, j’ai décidé d’en appeler à la solidarité de tous contre ce qui nous retarde et à l’engagement de chacun à changer pour que le changement devienne réalité pour le Bénin.
Bonne fête nationale !
IL FERA BEAU
Dieu bénisse le Bénin !
Daniel Edah
Président du MPS