Société
Lancement de la première campagne de l’Opération Bon Citoyen : Les organisateurs marquent l’évènement d’une tâche d’huile
Publié le lundi 7 aout 2017 | Le Clairon
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«Bon citoyen, je le suis. Bon citoyen, je m’engage. Bon citoyen, Bénin pays propre. OBC nous sommes des ambassadeurs de l’environnement. Plus de sachets dans les rues. Ma poubelle, mon or». Voilà autant de slogans scandés par les membres des associations de jeunes engagés dans l’initiative dénommée Opération Bon Citoyen « OBC ». Du long des artères de leur itinéraire quittant le stade Général Mathieu Kérékou au campus d’Abomey Calavi, ils ont tout donné pour atteindre leur objectif. Celui de faire du Bénin, un des pays propres de l’Afrique à l’image du Ghana.
Shogoun Olouchègoun
L’approche ici, c’est le chant, la danse, des vuvuzela, des messages forts sur des pancartes, mais aussi des actes. Sur les tronçons où il y a plus de monde ou des carrefours centraux des deux villes parcourues, ils marquent obligatoirement des arrêts pour s’approcher des riverains qui dans leur boutique, qui auprès des étalages, qui dans les cafeteria ce petit matin et qui d’autres sortis de leurs maisons pour contempler le spectacle orchestré sous cette pluie de ce samedi matin. A l’endroit des motocyclistes ou ceux qui sont au volant, les jeunes « ambassadeurs de l’environnement », distribuaient des affiches portant des messages de sensibilisation.
Ces derniers ne manquaient pas parfois de prendre des risques au volant pour décerner un satisfecit à l’initiative et encourager les initiateurs, d’un geste de pouce de la main. A en croire le secrétaire général de l’ONG Insertion Professionnelle et Epanouissent de la Jeunesse, «l’épanouissement des jeunes passe également par un cadre de vie sain».
Une raison qui soutend son adhésion aux idéaux de l’OBC. Quant au choix de l’université d’Abomey Calavi retenu pour la chute de la marche, Romain Dékadjèvi, vice-président d’Afrodream International et chargé des relations et partenariats de l’OBC, dira qu’en «matière de gestion des sachets et tout autre déchet, l’UAC est un exemple qu’il faut imiter».
Tout comme le président de l’OBC Roland Amoussou, Romain Dékadjèvi invite d’autres associations de jeunes à rejoindre ce mouvement qui profite à l’environnement et aux citoyens Béninois. Ceci, en attendant que les décideurs politiques à l’endroit de qui, ils plaident pour une dotation des villes en poubelles, réagissent de façon convenable.
Une initiative qui attend toujours d’être accompagnée
Si la préfecture du Littoral semble avoir accompagné l’initiative en lui donnant son autorisation administrative, aucune autre autorité n’a répondu présent aux côtés des jeunes, encore moins celles de la mairie de Cotonou qui ont pourtant promis être de la partie. Néanmoins, ils ont bénéficié du soutien de la vedette Sena Joy, qui a d’ailleurs fait une chanson de sensibilisation sur l’environnement. Elle a invité le ministre du cadre de vie et autres organisations à soutenir les actions de ces jeunes. Pour elle, «nos cadres de vie doivent être sains et cela doit dépendre de chaque citoyen. Une seule personne ne peut réussir cette mission et ces jeunes semblent disponibles pour la cause».
En attendant donc des soutiens, les organisateurs se donnent rendez-vous en début du mois de septembre 2017, pour une autre action de salubrité qui aura lieu sur l’une des plages de Cotonou ou toute autre ville du pays.
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