Mis en détention le 29 juillet 2016 pour viol, Fadel Adamou était à la barre, lundi 7 août dernier. La cour l’a condamné à 10 ans de réclusion criminelle.
La cour d’assises de la Cour d’appel de Parakou a connu, lundi 7 août dernier, d’une affaire de viol. Fadel Adamou était devant elle pour répondre de cette infraction prévue et punie par les dispositions de l’articles 332 du Code pénal et la loi 2011-26 du 9 janvier 2012, portant prévention et répression des violences faites aux femmes et aux filles en République du Bénin. Les débats se sont déroulés à huis-clos.
Condamné à 10 ans de réclusion criminelle, il limera encore ses dents contre les barreaux de sa cellule pendant neuf ans avant de recouvrer sa liberté.
Pour l’examen de cette affaire, le président Adame Banzou Nouhoum avait comme assesseurs, Jean-Pierre Yérima Bandé et Epiphane Yéyé. Le fauteuil du ministère public était occupé par Bernadin Hounyovi et Me Alexandre Azélokonon a assuré la mémoire de l’audience. Me Raymond Dossa assurait la défense de l’accusé et Me Paul Avlessi, celle de la partie civile.
Pour les faits, le lundi 19 juillet 2016, alors qu’elle vendait des condiments à travers le village de Sikki, commune de Sinendé, la fillette X âgée de 7 ans, a été appelée par Fadel Adamou. Sous le prétexte qu’il voulait acheter des tomates, il l’a conduite dans un bâtiment inhabité où il lui a imposé des relations sexuelles. Après l’acte de pénétration forcée, la petite ne pouvait plus marcher correctement. Arrivée à la maison, elle a raconté sa mésaventure à ses parents qui l’ont conduite à l’hôpital pour les soins. Fadel Adamou sera appréhendé et déféré.
Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori