Par : Giscard AMOUSSOU
Il faut avoir de couilles pour se lancer en politique. Et pour le faire, il faut s’attendre à tous les coups. Le Béninois n’est pas toujours reconnaissant. Il faut travailler comme un robot pour y arriver. Mais ne pense pas que nous les bénis dans le noir pourrons tous saluer tes œuvres. D’autres en ont fait mais au finish, ils ont été traités de bandits, voleurs et que sais-je encore. Mon cher Patrice je sais que tu es dynamique et tu aimes les défis. Saches que c’est ton honneur que tu défends et l’avenir des enfants du Bénin debout. Oublies que notre cœur est rempli de haine et de méchanceté. Ne te décharge pas sur les autres qui veulent te faire opposition. Cela fait partie de la vitalité de notre démocratie. Nous sommes là pour te porter en triomphe comme tu l’as dit si tu réussis ton challenge. Néanmoins, le grand souci est que nous béninois sommes comme Saint Thomas. Il faut voir pour croire et même toucher. Patrice je te le dit pour que tu ne baisses pas les bras. Prégo, il faut travailler comme tu le fais mais prends soins de ta santé et ta famille puisque personne ne se soucie de cela. Ne prend pas en compte nos qualificatifs méprisants. Evolue comme un sourd muet dans le désert. Tu fais des erreurs de passage et tout le monde le sait, mais seul Dieu ne peut en faire. Oublies donc ce qu’on dira de toi et avance seulement. Je ne veux pas entendre demain que tu laisses le travail pour préparer ton second mandat. Occupe-toi seulement de ce qui nous réunit aujourd’hui. Nous sommes plus de 10 millions et n’attend pas que tous t’applaudissent. Même si je suis seul à te dire félicitations garde cela comme une récompense. Patrice écoute bien ce que je dis même si je ne suis pas la personne la mieux indiquée. Je sais que tu écoutes ton peuple et tu l’as démontré plusieurs fois à travers tes œuvres. Ne baisse donc pas les bras. Je sais que ce n’est pas facile mais tu as choisi » manger » président. On m’a dit que tu ne t’engages pas sans aller au bout. Moi je suis là pour voir si c’est vrai ce que les langues mielleuses disent de toi à côté de moi. Voilà ce que je tiens à te dire avant ton retour des congés. Bon repos à toi Patrice.