C’est officiel ! La « Fondation Adrien Houngbédji pour le Numérique et la Jeunesse » (FAHNJ) » a été portée sur les fonts baptismaux, ce jeudi 10 août 2017 à Cotonou. C’est à travers une cérémonie empreinte de solennités qui a connu la présence de plusieurs personnalités politico administratives dont les présidents des institutions de la République, le ministre de la justice et sa collègue de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les représentants des corps diplomatiques, les ambassadeurs de la Chine et des Etats-Unis et plusieurs députés à l’Assemblée nationale. Dans son speech, le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a souligné qu’il a eu une vision futuriste pour les nouvelles technologies de l’information et de la Communication depuis 2005 après deux mandatures à la présidence de l’institution parlementaire. Une ambition qui, à en croire le président Houngbédji, a fait changer de filière à sa fille précédemment inscrite en médecine à l’université. « L’action volontariste pour les Technologies de l’Information et de la Communication dans l’éducation, la culture, l’administration, l’économie, l’innovation et la recherche, la médecine, la sécurité publique et l’aménagement du territoire sont l’une des pistes pour aborder courageusement et sans tabou les questions de l’emploi, de la santé, de la criminalité et de la lutte contre la corruption au Bénin. » a laissé entendre l’initiateur de ce noble projet pour la jeunesse et le numérique. Il a ensuite ajouté qu’il s’agit en fait, « d’aller plus vite et plus loin pour démocratiser l’accès aux réseaux d’information et de communication aux usagers béninois afin de continuer l’effort de modernisation de notre pays… » Il n’en fallait pas plus pour convaincre les différentes personnalités invitées à la cérémonie sur la vision d’un homme pour la jeunesse de son pays. Et c’est à juste titre que la « Fondation Adrien Houngbédji pour le Numérique et la Jeunesse » se donne pour but d’œuvrer à la promotion, au Bénin et en Afrique, d’initiatives et d’innovations en matière de développement des technologies de l’information et de la communication et d’applications numériques pour servir l’éducation des jeunes générations en particulier et le développement économique, social, humain et culturel en général. Il s’agit en l’occurrence de soutenir et accompagner les politiques publiques d’intégration du numérique dans l’enseignement et les pratiques pédagogiques et andragogiques ; contribuer à la promotion et à la diffusion la plus large possible des technologies de l’information et de la Communication (TIC) au sein de la jeunesse béninoise et africaine ; stimuler et encourager des processus d’appropriation créative par la jeunesse béninoise et africaine des technologies et applications numériques par l’attribution de prix, bourses distinctions et récompenses ; contribuer à un usage plus étendu du numérique comme vecteur de développement dans tous les domaines, en particulier, l’éducation, la santé, l’agriculture, le commerce, l’environnement, les arts et la culture et d’organiser et soutenir l’organisation de conférences, colloques et cercles de réflexion sur les enjeux socioéconomiques induits par l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC).
Il faut retenir que cette ambition exprimée clairement en 2006 dans le programme du candidat Adrien Houngbédji, servira désormais de boussole pour mener à bien le combat pour la révolution numérique au Bénin et en Afrique. Elle vise à « mobiliser toutes les ressources (humaines, financières) internes et externes pour favoriser l’accès aux Technologies de l’Information et de la Communication de tous les Béninois et de créer les conditions permettant de faire du Bénin, l’économie numérique la plus dynamique d’Afrique…». C’est l’engagement d’un homme averti et résolument en phase avec la révolution du numérique, qui vient d’être traduit en acte.
Germin DJIMIDO