L’anglais dès la rentrée

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Publié le vendredi 11 aout 2017 | Autre presse

© Autre presse par DR
Patrice Talon

Par : Giscard AMOUSSOU

Encore quelques temps et tout le monde parlera anglais. Même si certains ont raté l’occasion, les enfants du cours primaire ont une chance inouïe. La décision gouvernementale relative à l’introduction de l’anglais dans le cours primaire est salutaire. Au regard de l’objectif qui sous-tend cette réforme, il faut dire que le gouvernement projette un lendemain meilleur pour l’école. Il faut avouer aussi que cette décision ne date pas d’aujourd’hui mais aucun gouvernement n’a eu le courage d’aller jusqu’à cette étape. Une étape où les parents ont certainement jubilé pour une langue de plus pour leurs enfants à l’école. Néanmoins, la question qui taraude les esprits est de savoir ceux qui vont enseigner et avec quel curricula ? Si l’expérience des programmes Approches par compétences continue de laisser ses séquelles, il faut savoir s’y prendre par rapport à cette réforme pourtant, tant attendue. Il faut donc tout mettre au point pour que cet enseignement se fasse dans les règles de l’art. La sélection des enseignants ne va-t-il pas poser un problème au regard du ratio enseignants/salles de classe ? Il est clair que nous devons nous réjouir de cette disposition prise par le gouvernement Talon mais il est important de ne pas entreprendre avec des faux pas dès le début. La précipitation ne devrait être au rendez-vous d’autant plus que la décision est salutaire pour l’avenir des enfants du Bénin debout. L’introduction d’un programme pilote pour une partie des apprenants est-elle indispensable pour cette année ? L’anglais est aujourd’hui indispensable pour tout le monde et la démarche du gouvernement à l’introduire dans les programmes dès le cours primaire mérite salutation. Il ne peut y avoir autre que cela en dehors de l’exigence aux universitaires avant le 3è cycle ou le master. Maintenant allons pas à pas. Mais si les autorités sont convaincues que tout est fin prêt pour une bonne exécution de cette réforme, allons-y pour le bonheur des enfants.

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