Pour la société civile congolaise, comme internationale, cette limitation de l'accès aux réseaux sociaux est une nouvelle restriction des libertés dans un contexte de fermeture de l'espace politique observé depuis plus de deux ans. Pour le gouvernement, c'est une mesure temporaire pour maintenir l'ordre public après la diffusion d'images et de vidéos de cadavres qui ne seraient pas ceux des Congolais tués lundi lors des attaques attribuées à la secte Bundu dia Kongo.
Pour le ministre en charge des Nouvelles technologies, il s'agit d'une mesure d'urgence, une mesure conservatoire qui devrait être levée incessamment. Mais selon Emery Okundji, les comportements abusifs sur les réseaux sociaux (messages de haine, appels à la violence, photos détournées) se multiplient et cela mériterait une législation dont la RDC n'est pour le moment pas dotée.
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