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© AFP par ISSOUF SANOGO
Politique: les Présidents Faure, Talon et Yayi reçus en audience par le président ivoirien Alassane Ouattara Le Président ivoirien Alassane Ouattara a reçu en audience à sa Résidence les président Faure Gnassingbé du Togo, Patrice Talon du Bénin et l`ancien président Béninois Yayi Boni ce Lundi 18 Avril 2016 |
Depuis plusieurs mois, le courant électrique nous est servi, non plus en mode alternatif mais en continu. Tant et si bien que cela nous fait même oublier, trop vite, que nous avons connu le délestage. Tantôt sauvage, tantôt méchant, tantôt encore tendre, cela pouvait durer des heures, voire des jours selon les régions.
Les rares coupures qui interviennent ne durent, au pire, que des minutes. En quelques mois, nous nous sommes, de nouveau, habitués à la disponibilité de l’énergie électrique et nous oublions que Patrice Talon et son gouvernement, conformément à leur promesse, sont passés par là.Oui, la prouesse revient au gouvernement de Patrice Talon, qui a ainsi réglé un problème vieux de 20 ans. Qui se souvient que les premières grandes crises d’énergie électrique ont commencé sous feu le Général Mathieu Kérékou entre 1996/1997 alors qu’il venait de reconquérir le pouvoir ? Qui se souvient que la crise était plus aigüe encore quand il quittait le pouvoir en 1996, à telle enseigne que le jour même où le président Yayi Boni prêtait serment, le 6 avril 2006, le pays était plongé dans le noir. Tant et si bien que le président entrant s’est dépêché de se porter au Nigéria, le soir même de sa prestation de serment. En tout cas, assez vite pour essayer de trouver une solution au problème. La suite, on la connaît. Dix ans à essayer des solutions. La seule durable explorée fut un fiasco mémorable. C’est Maria-Gléta et ses 40 milliards de francs Cfa engloutis !Ainsi, quand Patrice Talon prêtait serment le 6 avril 2016 comme président de la République, c’est un chantier entier qu’il trouvait dans le domaine de l’énergie électrique, avec une crise de délestage qui dictait ses lois au pays depuis des mois. Moins d’un an et demi après son arrivée au pouvoir, non seulement le problème est réglé, mais en plus les perspectives pour notre pays, dans le domaine de la production de l’énergie électrique, deviennent immenses et inédites. Le gouvernement a promis, au lancement de son Programme d’actions, le 16 décembre 2016, qu’à la fin du quinquennat, notre pays produirait, 500 Mégawats d’énergie électrique. En même temps qu’il s’employait à contenir puis à maîtriser le délestage, le gouvernement a œuvré à trouver des financements et les partenaires pour la réalisation de cette ambition historique.
Dix mois pour les préalables
En dix mois, tous les préalables étaient levés et cela a été annoncé.Actuellement, des sources proches du gouvernement renseignent que la dernière ligne droite est amorcée en direction du lancement des chantiers de construction des centrales thermiques. En venant à bout du délestage, Patrice Talon et son gouvernement délivrent le Bénin d’un problème majeur vieux de 20 ans. Cela est important à signaler parce que nous avons tendance à oublier les efforts et à ne pas célébrer nos réussites.On peut donc le dire, sans risquer de se tromper, quand nous jouissons de la disponibilité permanente du courant électrique, c’est comme si le délestage n’avait jamais existé dans notre pays.Il est heureux que ce phénomène et ses effets néfastes soient derrière nous désormais, mais n’oublions pas d’où nous venons. Rendons à César ce qui est à César, et reconnaissons au gouvernement d’avoir soulagé nos peines. Ce, sans bruit, sans promenades héliportées et sans discours insipides et indigestes. C’est cela, la méthode Talon. La classe, l’efficacité… dans la modestie.
F. M
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