Les Béninois s’inquiètent des réformes « libérales » en cours dans leur pays. A y regarder de plus près ces réformes n’ont de libérale que le nom mais s’inscrivent bien à l’opposé. Il s’agit bel et bien de capitalisme de copinage. Dans son article, Mauriac AHOUANGANSI, montre clairement le manque de liberté économique qui étouffe le Bénin. Les pseudo privatisations en cours ne sont en fait qu’un transfert de l’Etat à des amis protégés de l’Etat. Cela se fait dans la plus grande opacité en toute fermeture. Les Béninois auraient pourtant besoin de vraies réformes libérales pour sortir des crocs d’un Etat défaillant.
Avec un budget 2017 de 2010 milliards en hausse de 41,24% par rapport au précédent, de grands changements étaient attendus au Bénin. Mises en concession, en affermage et gestion déléguée sont prévues dans les réformes économiques afin d’optimiser les performances de certaines structures. Mais ces réformes font face à de vives contestations de la part des syndicats et des travailleurs qui crient à la privatisation de l’économie. Grèves, sit-in, marches et menaces des syndicalistes rythment désormais les semaines dans l’administration béninoises pour protester contre ces réformes de libéralisation. Ces contestations diabolisant l’orientation libérale des réformes sont-elles réellement justifiées ?
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