Poursuivi en justice et révoqué, le maire de Cotonou se fait discret. Il affirme être dans le collimateur de son éminent parent par alliance, le président Patrice Talon.
La politique peut être un milieu impitoyable. Elle fait et défait les hommes au gré du vent, balaie parfois en un instant des carrières bâties des décennies durant. Léhady Soglo, 56 ans, est en train d’en faire l’amère expérience. Il y a encore trois mois, ce fils de grande famille était maire de Cotonou, la capitale économique de son pays. Il était aussi président de la Renaissance du Bénin (RB). Un parti certes en perte de vitesse et divisé, mais toujours emblématique.
Il fut fondé par sa mère, Rosine, aujourd’hui doyenne des députés, à 83 ans, et son père, Nicéphore, ancien président de la République (1991-1996) et ex-Premier ministre, en est le président d’honneur. Mais tout ce pourquoi cette dynastie s’est battue menace de s’effondrer comme un château de sable.
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