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© aCotonou.com par Didier Assogba
Modeste Toboula, le préfet du département du Littoral lors de la célébration de la journée Mondiale de l`environnement au Bénin. Cotonou, le 05 juin 2017. Le gouvernement Béninois et le programme des Nations Unies au Bénin ont célébré la journée mondiale de l`environnement à la plage de Fidjrossè. |
9h à 12h, 15h à 18h et 22h à 6h sont désormais les tranches d’heures que peuvent exploiter les conducteurs de gros-porteurs au Bénin pour circuler à Cotonou. Une décision du préfet Modeste Toboula saluée par la population.
Après la mise en garde du préfet Toboula aux transporteurs face au non-respect de l’arrêté préfectoral portant règlementation des horaires de circulation des engins gros porteurs dans la ville de Cotonou le lundi dernier, les transporteurs se désolent de la décision et la jugent "unilatérale". Mais pour les usagers de la route, il s’agit d’une décision salutaire. « Le préfet du Littoral a pris une bonne décision parce que je constate que nous empêchons souvent les fonctionnaires d’être à l’heure au boulot », lâche Ibrahim Abdou Yacoubou, conducteur de camions. Avis partagé par certains usagers de la route qui appellent au strict respect de l’arrêté. Pour Bernard Djossou, la décision du préfet Modeste Toboula vient à point nommé et doit être rigoureusement suivi dans son application. Dieudonné Daounka pense que les conducteurs de gros-porteurs se considèrent comme les maîtres de la circulation. « Les conducteurs de camion se droguent et parfois leurs moyens roulants ne subissent pas les visites techniques. Ce qui pourrait être à l’origine des accidents aux heures de pointe », déclare-t-il. Mais Ismaila Odjo, conducteur de camion gros-porteur désapprouve la décision. Les raisons résident dans l’horaire de circulation fixé pour le soir. Selon lui, cette tranche d’heure (22h-06h) pourrait pousser ses pairs à prendre des stupéfiants pour rester éveillés au volant. Des dispositions qui ne sont pas forcément efficaces et qui peuvent augurer de plusieurs accidents. Martin Yèhouénou, conducteur de Taxi-moto approuve tout de même la décision.
Régis H. Gnalandjo (Stag)
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