La Direction générale de la police nationale (Dgpn) a tenu vendredi dernier un point de presse présidé par le Directeur des ressources humaines, le Cgp Etienne da Matha. Objectif, porter à la connaissance des médias l’existence de sanctions prévues par les textes en cas de port de tenues irrégulières au service. Pour le Secrétaire général et Porte-parole de la police, Stanislas Ayéni, les différentes sanctions infligées récemment aux agents de police en tenues irrégulières sont loin d’être un acharnement ou un abus de pouvoir à leur encontre. Ces sanctions sont prévues par les textes de la République du Bénin, notamment le décret N° 2016-137 de mars 2016, portant statuts particuliers du corps des personnels de la police nationale. « La loi 2015-20 du 19 juin 2015 qui régit l’administration de la police nationale, ainsi que les autres corps assimilés aux forces de sécurité publique, prescrit en son article 7 à tout fonctionnaire de la police nationale en position d’activité d’être en tenue de travail. Le décret 137 en son article 90 reprend avec un peu plus de détails les circonstances dans lesquelles le fonctionnaire pourrait être délié de l’obligation du port de la tenue de travail, étant en activité », a expliqué le Sg Stanislas Ayéni qui a ajouté que c’est l’application de ces textes qui a donné lieu à diverses interprétations. Aussi, poursuit-il, les personnes soumises à des sanctions disposent des voies de recours si elles estiment qu’il y a disproportion entre la sanction et la faute. Mais en attendant, « La réclamation n’est permise au subordonné que lorsqu’il aura obéi… », a-t-il conclu.
Patrice SOKEGBE