Les sanctions infligées, ces derniers jours, aux gradés de la Police nationale a amené la hiérarchie à faire un point de presse, vendredi 18 août 2017 dans la salle bleue de la Direction générale de la police nationale. A l’occasion, le Secrétaire général de la Police nationale, Stanislas Ayéni, a expliqué les tenants et les aboutissants des sanctions disciplinaires infligées aux agents en question.
Se fondant sur l’article 90 du décret n°2016-137 de mars 2016 portant statuts particuliers des corps des personnels de la police nationale, le commissaire divisionnaire de police, Stanislas Ayéni, Secrétaire général de la Police nationale a fait observer que tous les fonctionnaires de la Police nationale en position d’activité sont astreints au port de l’uniforme. Toutefois, fait-il remarquer, certains fonctionnaires, durant leur temps d’affectation à un service dépendant des renseignements généraux, de la surveillance du territoire, des voyages officiels, de la police judiciaire et de certaines unités spécialisées, peuvent en être dispensés temporairement. Selon le commissaire divisionnaire de police, Stanislas Ayéni, des restrictions sont en outre admises aux chefs d’unité ou de service dans des conditions précisées par le même décret. «Les permissions et congés ainsi que les temps de disponibilité se passent obligatoirement en tenue civile», a renchéri le porte-parole de la police nationale, avant de signifier que la police a pour socle principal, la discipline qui fait la force principale des armées. Toutefois, il a indiqué que des voies de recours existent pour tout fonctionnaire qui estime que ses droits ont été bafoués.
Odi I. Atïctahédji