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Election présidentielle au Bénin : le candidat Abdoulaye Bio Tchané a voté ce matin |
Par : Giscard AMOUSSOU
Ils ont fini leur tournée de remobilisation. Ce sont les Forces Cauris pour un Bénin Emergents. Longtemps inactifs, plusieurs de leurs ennemis d’hier ont cru que cette union a signé déjà son apogée. Au regard des transhumants qui vomissent leur ancien chef pour se rallier au Bénin révélé, l’on ne pouvait pas imaginer une résurrection aussi percutante. Mais la réalité est là. Ils ont cru en leur chose et ils se sont levés pour une cause commune. Même si tout le monde n’y est plus, cette force s’emploie à mettre en branle sa nouvelle machine pour broyer la rupture. C’est du moins ce qu’on peut comprendre avec cette mobilisation à laquelle personne n’y croyait encore. C’est certainement un appel lancé aux précurseurs de la rupture pour savoir sur qui ils doivent compter pour véritablement asseoir leur suprématie. Aujourd’hui, il est important que le chef de l’État se désolidarise des anciens politiciens qui font allégeance à la rupture au risque de tomber dans la duperie qui les caractérise. Le noyau dur des cauris l’ayant compris a pris le bâton de Pellerin pour donner espoir au peuple marginalisé. Confiant du départ des sous-marins, les Fcbe sont plus que jamais mobilisées pour les conquêtes futures. A quelques mois de la fin du mandat de l’actuel législature, les membres de ce grand regroupement parrainé, il y a encore quelques mois par Boni Yayi, viennent de lancer un défi au nouveau départ en matière de mobilisation. Certains qui croyaient un grain de sel dans la mer, les militants cauris continuent de marquer leurs territoires. La bataille pour 2019, ne sera pas du tout aisée pour Patrice Talon même si ses adulateurs estiment faire la razzia. Les opposants se cachent déjà pour gagner le terrain en attendant le réveil tardif des partisans de la rupture. Un nouveau combat qui ne sera pas aisé pour le pouvoir en place déjà entouré des vétérans que le peuple ne désire plus. En ce moment où le peuple doit véritablement serrer les ceintures avant de trouver son pain quotidien, l’on doit craindre son revirement comme cela l’a été il y a encore quelques mois. Reste à savoir si celui-ci donnera raison aux cauris et leurs amis de l’opposition ou à la rupture qui s’acharnent pour son Bénin révélé. Seul l’issu de 2019 pourra nous aider à tirer une conclusion. Les regards sont donc tournés vers les prochaines législatives. Pour le moment chacun essaie de sonder le terrain.
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